Analyses

Editorial | L’enfant-Président : la catastrophe Trump

Mis à jour le 4 mars 2021
Publié le 02/06/2020 à 11:03 , , , ,

La terrible affaire Georges Floyd aux Etats-Unis et ses dramatiques développements dans tout le pays me donnent l’occasion, j’aurais pu en saisir bien d’autres, de dire tout le mal que je pense du président américain, Donald Trump, et sa totale nocivité tant pour son pays et ses concitoyens que pour le monde.

Je ne suis pas citoyen américain et je reconnais que Donald Trump, bien qu’ayant obtenu 2 millions de voix de moins que son adversaire, Hillary Clinton, est le président légitime des États-Unis d’Amérique.

Seulement ce pays n’est pas n’importe quel pays. C’est la première puissance économique et militaire du monde. Ses choix économiques et commerciaux, les rapports de force qu’il instaure, les ennemis qu’il se choisit, les tensions qu’il provoque, impactent nécessairement le reste du monde, donc moi-même également. A ce titre, comme citoyen du monde, ressortissant d’un pays allié du sien et vivant sur un continent en devenir, et en tant qu’homme tout simplement, je me reconnais le droit de porter un jugement sur un dirigeant, Donald Trump, dont le comportement et les choix peuvent avoir un impact fort sur mon environnement, donc sur ma vie.

M’étant octroyé ce droit, j’affirme que Donald Trump, « l’enfant-Président » est une catastrophe.

#stopTrump

Sur le plan interne, il s’avère incapable de gérer la crise de la pandémie à Covid 19 et tout aussi incapable de gérer celle des émeutes suite à l’assassinat de Georges Floyd. Donald Trump, totalement immature, ne fait rien de moins qu’un enfant dans une cour d’école maternelle : « c’est pas moi, c’est lui! ». En désignant toujours d’autres personnes (la Chine ou l’OMS dans la crise du coronavirus) pour se dédouaner de ses responsabilités, il pense que cela suffira pour camoufler la béance de ses carences. Il est incapable d’un début de remise en cause personnelle. C’est que le monsieur n’aime avoir tort. Ou plutôt, il pense avoir toujours raison. Un enfant, on vous dit.

Depuis qu’il est président, par orgueil, il a instauré un tel climat de tension aux États-Unis, flattant les plus bas instincts des uns, n’hésitant pas à dénigrer les autres, que la société américaine est au bord de la crise de nerf. Sur le plan interne, Trump est un mauvais Président.

#stopTrump

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Peut-être se rattrape -t-il à l’international et que sa politique étrangère est si brillante qu’il laissera un monde meilleur après lui…. Que nenni! En politique extérieure ce ne sont que des coups de menton, rodomontades et provocations inutiles. Tout le monde en prend pour son grade, amis ou ennemis, alliés de toujours ou concurrents. « Tous des méchants » semble dire le petit Trump dans sa cour de récré. Quant à ses « avancées » elles ressemblent furieusement à des reculades spectaculaires que le monsieur, fort de sa puissance, impose au monde : sortie de l’accord de Paris sur le réchauffement climatique ; sortie du traité de dénucléarisation de l’Iran, provoquant avec ce pays, la plus forte tension depuis l’arrivée des Mollah au pouvoir et la prise d’otages à l’ambassade américaine de Téhéran ; ne parlons pas de la Chine, si ça continue ainsi, on sera au bord d’une guerre thermo-nucléaire avant la fin de son mandat…

Ces trois exemples démontrent que le monde de Trump, un monde de chaos, de tensions et de brutalités, est lourd de multiples menaces.

Sur le plan international, Trump est aussi un mauvais Président.

#stopTrump

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Sûrement alors, vaut-il mieux comme homme. Las, l’enfant-Président des États-Unis d’Amérique est également une catastrophe sur le plan Humain. Une mauvaise personne à la mauvaise place dont la personnalité nous ferait bien rire s’il elle ne nous effrayait pas, du fait qu’entre ses mains, les américains ont placé la possibilité de faire exploser plusieurs fois la planète. Et on se dit que « pour voir ce que ça fait », l’enfant-président Trump pourrait bien un jour, sur un coup de tête, appuyer sur le bouton nucléaire. Je le vois bien s’essayer à de petites cruautés, en attendant de plus amples, à la mesure de son ego, comme arracher leurs pâtes aux mouches ou leurs ailes aux papillons quand il s’ennuie.

#stopTrump

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Ce type, pathologiquement égocentrique, menteur avéré, capricieux et ne supportant pas la contradiction, d’une inculture documentée par plusieurs enquêtes le concernant, ne lisant rien, pas même les rapports des services de renseignement ; ce type erratique, changeant, capricieux, n’écoutant personne que lui-même, n’aimant personne que lui-même ; celui-là même qui préfère toujours jeter de l’huile sur le feu au lieu d’apaiser les tensions quelles qu’elles soient comme le ferait n’importe quel président…. ce type, dis-je, peut-il diriger la première puissance mondiale? La réponse est dans tout ce qui précède. Non!

#stopTrump

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L’enfant-président ne s’est semble -t- il pas remis de l’énorme cadeau que les américains lui ont fait le jour de son élection. Alors, avec son gros jouet entre les mains, un joujou qui s’appelle les États-Unis d’Amérique, l’enfant-Président capricieux fait des essais, appuie sur tous les boutons, pour jouer, pour voir, parce que c’est son bon plaisir. On lui a bien dit que certains de ces boutons lui sont interdits parce que dangereux. Mais non, lui, il veut quand-même les toucher. Actionner des boutons de Président c’est ressentir la puissance. Mauvais Président, vous dit-on, piètre humain, l’enfant-Président des Etats-Unis est un danger public pour ses concitoyens comme pour le monde.

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Je suis triste pour les américains, bien qu’ils l’ont choisi. Le spectacle auquel nous assistons en ce moment est inouï : les plus importantes émeutes raciales depuis les années 60 se propagent dans tout le pays, en plein XXIe siècle, et ce Président, alors que tout le monde attend de lui qu’il donne un cap, s’avère incapable de prononcer un mot de compassion à l’égard d’un homme noir américain assassiné par la police, ni un mot d’apaisement à l’endroit d’une communauté meurtrie, les afro-américains. Au contraire, il envenime la situation. As usual, contre l’avis de ses conseillers qui prônaient l’apaisement, il se présente comme le président « de l’ordre et de la sécurité » et menace, bible en main, de déployer l’armée « pour régler le problème ». Pour lui, « le problème » se résume donc aux émeutes… C’est affligeant. Jusqu’où cette infernale spirale ira -t-elle?

My fellow Americans, tout le monde peut se « Trumper »… Je me permets de vous rappeler ici cet adage populaire, plein de bon sens : commettre une erreur une fois, cela arrive à tout le monde ; renouveler la même erreur une seconde fois, cela devient une faute (pour ne pas dire plus). Je vous implore, my fellow americans, d’épargner au monde ce dirigeant mal dégrossi et dangereux : ne commettez pas cette faute d’élire Trump une seconde fois! J’ose le dire pour votre bien, mais aussi pour le bien du monde et pour mon bien propre.

#stopTrump

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Philippe Di Nacera

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