Nestor Kouadio Kouadio, 2ème vice-président du conseil régional, représentait le président Mangoua Jacques à cette session du samedi 28 septembre dernier qui a tourné court suite à l’interpellation de Mangoua Jacques la veille dans l’affaire des armes découvertes auprès de sa résidence de N’guessankro.
Avec un quorum atteint de 39 conseillers présents sur 60, la session pouvait se tenir avec une modification de l’ordre du jour. Deux points étaient inscrits: les informations et les divers. La raison a été donnée par le 2ème vice-président qui représentait le président du conseil régional Mangoua Jacques.
En information, Kouadio Nestor a expliqué les raisons et les conditions dans lesquelles Mangoua Jacques a été mis en garde à vue. << Suite à la découverte de machettes et munitions au domicile du président Mangoua Jacques, dans son village à N’guessankro, il a informé le Procureur de la République qui lui a demandé de venir déposer une plainte. Alors le vendredi 27 septembre, Mangoua Jacques s’est rendu à la brigade de recherche de la gendarmerie de Bouaké en présence du Procureur de la République. Il a été mis en garde à vue sans être entendu. Le Procureur de la République nous a laissés à la gendarmerie pour se rendre à Marabadiassa. L’avocat du président Mangoua a tenté de le joindre par téléphone en vain. Et le lendemain, c’est le Procureur de la République lui-même qui a joint l’avocat par téléphone pour l’informer de ce qu’il a reçu des instructions pour garder le président Mangoua Jacques. Alors c’est quand il recevra des ordres pour le libérer qu’il le fera >> a expliqué Kouadio Nestor.
La séance a été levée après les informations. La troisième session n’a duré qu’une quinzaine de minutes. 7info.ci s’est rendu à la brigade de recherche de la gendarmerie pour y voir des femmes et des hommes assis à même le sol dans l’attente de la libération du président du conseil régional de gbêkè. Nous avons joint par téléphone, Moïse Konan, son chargé de mission, ce dimanche 29 septembre à 14h43min. Il a informé 7info de ce que Mangoua Jacques croupit toujours dans les geôles de la brigade de recherche de la gendarmerie de Bouaké.
Oscar de Ouellé, correspondant régional Centre-Nord.