La direction générale de l’économie fait le point de la situation économique et financière de la Côte d’Ivoire à fin mars 2019.
Dans un rapport produit avec le secteur privé ivoirien, la Direction Générale de l’Economie assure que les voyants sont au vert. L’économie ivoirienne est marquée par une hausse générale des principaux agrégats, comparativement à ceux de la période de 2018. Au niveau du marché de l’emploi, ce sont 20 304 emplois dans le privé ont été créés. Ces emplois sont en majorité créés dans les secteurs du commerce, de l’industrie manufacturière et du BTP.
On peut le dire, l’économie ivoirienne continue sa bonne marche. Des progrès se font remarquer aux niveaux des secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Le point de cette situation économique, jusqu’à fin mars 2019 est présenté dans un récent dont 7info.ci a reçu copie.
Ainsi comparativement à mars 2018, le secteur primaire enregistre une hausse des productions de coton (+ 15,6 % ), de cacao (+ 3,1% ), de caoutchouc naturel (+ 11,2 %) ; d’ananas (+ 10,4%), de banane (+ 18,3%), et un repli des productions de sucre (-4,0 %), de café (- 14,8%) et de l’anacarde (-70,7%).
Le secteur secondaire enregistre aussi une hausse au niveau des activités industrielles, grâce notamment au secteur manufacturier (+1,7%), à la branche électricité gaz et eau (+2, 9%) et au dynamisme des industries extractives (+12,1 %).
Quant au secteur tertiaire, il en fait de même. Il présente une bonne évolution de la quasi-totalité de ses principales composantes, notamment l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail (+5,3%), le nombre de passagers commerciaux du transport aérien (+ 8,6%), le volume global de trafic de marchandises du transport maritime (+12,5 ), le trafic global de marchandises dans le ferroviaire (+1,0%), la hausse de l’internet (+ 33,%) et la baisse du trafic « voix et sms » pour les télécoms (-10,3%), et une maîtrise de l’inflation (0,6 %).
20.304 nouveaux emplois ont été crées dans les secteurs du commerce, de l’industrie manufacturière et du BTP.
Les choses bougent également au niveau des finances publiques car elles enregistrent une hausse des recettes fiscales de l’ordre de (+ 33,8 milliards de FCFA) et un bon niveau de recouvrement des recettes non fiscales (+ 22,3 milliards de FCFA).
Le point sur la situation de l’hévéaculture en Côte d’Ivoire n’est pas resté en marge. Il s’est fait en deux étapes. D’abord l’état des lieux de cette filière. A ce niveau, il est à noter que la culture de l’hévéa occupant le 3ème rang des produits d’exportation, est pratiquée par 160 000 planteurs et fait vivre 1.600.000 personnes pour une production de 720.000 tonnes en 2018.
La deuxième étape concerne les mesures de l’Etat en faveur du développement de la transformation de l’hévéa. Face à la baisse du prix de l’hévéa (260 FCFA/kg) en 2018 et au déficit des capacités d’usinage (190.000 tonnes), l’Etat a entrepris les mesures telles la prorogation de l’autorisation d’exporter des fonds de tasse, l’appui aux usiniers pour accroître leurs capacités d’usinage (crédits d’impôts) et l’appui à la mise en place de l’interprofession de l’Hévéa.
DIANE Drissa
7info.ci