Il était absent à la cérémonie du 40e jour de celui qu’il appelait son « fils ». Ni Alassane Ouattara, Chef de l’État ivoirien, ni sa femme n’ont été du voyage de Séguéla pour la dernière cérémonie religieuse d’Hamed Bakayoko. En voici les raisons.

Selon la religion musulmane, après l’enterrement, des cérémonies sont organisées les 7e et 40e jours afin de prier pour le repos de l’âme du disparu. La tradition a été respectée en ce qui concerne Hamed Bakayoko. L’ex-Premier ministre décédé le 10 mars 2021 a eu droit à des prières pour le repos de son âme.

Le nouveau Premier ministre Patrick Achi en donne les raisons.

« Le président de la République étant à l’extérieur du pays ne pouvait pas ne pas se faire représenter à une cérémonie aussi importante que le deuil de son fils si cher et des relations qu’il a et continue d’avoir avec la famille et au-delà, avec les familles alliées de tout le woroba. Je suis donc venu avec une forte délégation, comme vous avez pu le voir » peut-on lire dans les colonnes du journal Fraternité Matin.

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Aux côtés du Premier ministre, étaient donc présents les deux ministres d’État, Madame Kandia Camara et Monsieur Adjoumani Kobenan, ainsi que plusieurs autres ministres du gouvernement, parmi lesquels Messieurs Amadou Coulibaly (qui représentait également la famille Gon Coulibaly, venue en forte délégation de Korhogo) et Mamadou Touré.

Monsieur Zoumana Bakayoko, frère aîné du défunt Premier ministre, n’a pas manqué lors de son intervention, au nom de la famille Bakayoko, de remercier avec émotion le Président Ouattara et son épouse, Madame Dominique Ouattara « pour l’accompagnement de la famille et toutes les choses qu’ils ont bien voulu prendre en charge durant toute cette période ».