Pourquoi les militaires arrêtés au Mali sont-ils arrivés avec des armes ? L’état-major général de l’armée ivoirienne fait des précisions.
Ils n’ont pas débarqué sur le sol malien avec des armes en main, mais des équipements de ce type accompagnaient bel et bien les militaires ivoiriens. Selon l’état-major général, cette présence d’armes à leur côté n’était pas fortuite. Elle est réglementée par les Nations Unies.
« Le MOU signé avec l’ONU nous autorise à détenir des armes pour nous protéger et protéger les installations qui nous abritent », a révélé le mercredi 13 juillet 2022 le Colonel Guézoa Mahi Armand, le conseiller aux opérations extérieures du chef d’état-major général des armées qui animait un point de clarification sur la question.
Le dimanche 10 juillet 2022, alors que le Mali procédait à l’interpellation de 49 militaires ivoiriens qui allaient assurer une relève de troupes dans le cadre du NSE, la présence des armes a été évoquée.
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Pour l’état-major général des armées de Côte d’Ivoire qui s’appuie sur les termes de leur collaboration avec l’ONU dans le cadre du NSE, les détachements sont engagés avec leurs armements, car dit-il, le Mali est dans un contexte de menaces terroristes.
« Je vous rappelle qu’il s’agit de terrorisme au Mali. C’est ainsi qu’il a été indiqué dans le communiqué du conseil national de sécurité, que le transport de ces matériels a été effectué conformément à la réglementation. À savoir un avion pour le personnel et un autre pour les armements et munitions conditionnés dans des caisses. Ils n’ont donc pas débarqué avec des armes en main », précise le Colonel Guézoa Mahi Armand.