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Attiéké, igname, banane plantain…, voici pourquoi il est désormais interdit de les exporter

Mis à jour le 17 janvier 2024
Publié le 17/01/2024 à 10:35 , , ,

La nouvelle est tombée comme un couperet. Dans une note en date du lundi 15 janvier 2024, les ministères du Commerce, de l’Agriculture et des Finances annoncent la suspension d’exportation de certains produits vivriers. La mesure court pour une période de six mois.

 

 

Il ne sera plus question de laisser sortir ces produits vivriers du territoire ivoirien, ni de les accueillir sur son sol, pour une période de six mois. Une décision qui concerne les usagers du commerce extérieur dont les exportateurs et les importateurs. Selon la note conjointe des ministères impliqués, il s’agit d’assurer un approvisionnement régulier des marchés en produits vivriers, à l’effet de garantir la sécurité alimentaire des populations vivant en Côte d’Ivoire.

De janvier à juillet 2024, c’est une vingtaine de produits vivriers qui est ainsi frappée par cette suspension temporaire d’exportation.

 

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Ce sont les racines et tubercules, à savoir le manioc et l’igname, les céréales comme le maïs, le riz, le mil, le sorgho et le fonio.

Les fruits et légumes sont également concernés par cette décision, tels que la banane plantain, le piment, l’aubergine, la tomate et le gombo. Pareil pour les oléagineux dont la graine de palme.

Du côté des produits dérivés, l’attiéké, la semoule de manioc, la cosette de manioc, la pâte de manioc (placali), la poudre de gombo (djoumgblé), la poudre de piment et la poudre de maïs, tombe sous le coup de cette interdiction d’exportation.

La mesure de suspension temporaire d’exportation de ces produits vivriers est conforme au décret 2022-168 du 9 mars 2022, instituant une autorisation préalable à l’exportation de tout produit vivrier.

 

Maria Kessé

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