Le gouvernement de Côte d’Ivoire a souhaité ce mercredi 16 janvier que la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé prononcée par la Cour pénale internationale (CPI) la veille mardi 15 janvier, contribue à la « décrispation » nationale.
« Le gouvernement souhaite que cette décision aille dans le sens de la décrispation dans notre pays, telle qu’engagée par le président de la République, SEM Alassane Ouattara, à travers les actes forts qu’il a initiés dans le sens de la paix et de la réconciliation », mentionne le communiqué signé de Sidi Touré, ministre de la Communication et des Médias porte-parole du gouvernement, dont Poleafrique.info a reçu copie, tout en soulignant prendre « note de la décision du Procureur de la CPI de faire appel de cette décision ».
Le communiqué mentionne en outre qu’avec cette décision de libération des désormais ex-accusés, les autorités ivoiriennes « ont une pensée pieuse pour les victimes et les assurent de leur soutien ». Et d’ajouter que « des mesures additionnelles seront prises au plan matériel et financier, en faveur des victimes de la crise postélectorale de 2010 en vue de les soutenir davantage ».
En Côte d’Ivoire, l’annonce de cette décision de la CPI a occasionné des manifestations de joie mais aussi de protestation au sein de la population. C’est un fait qui n’est pas passé inaperçu. A cet effet, le gouvernement ivoirien rassure sa « volonté de consolider la paix, la cohésion sociale et le développement de notre pays ». Aussi, appelle-t-il « l’ensemble des population au calme, au pardon et à la réconciliation ».
Laurent Gbagbo l’ex-dirigeant ivoirien et Charles Blé Goudé étaient poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire leur pays pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info