Politique

Actes de vandalisme en période électorale, que dit la loi ?

Mis à jour le 29 août 2023
Publié le 29/08/2023 à 6:00 , , ,

Ce sont des incidents de plus en plus récurrents en cette période de campagne électorale. Dans différentes localités du pays, des actes de vandalisme sont enregistrés, en dépit des nombreux appels à une campagne apaisée. Mais quels sont les risques encourus par les auteurs de destruction ou de dégradation volontaires ?

 

 

Les destructions de panneaux et d’affiches de campagne continuent de marquer la campagne pour les élections municipales et régionales 2023.

Depuis l’ouverture de cette période de chasse aux électeurs, le vendredi 25 août 2023, ces incidents ont été enregistrés dans plusieurs communes du pays. Il s’agit notamment de Bingerville, Tiassalé, Koumassi, Daloa et Korhogo pour ne citer que celles-là. Mais que dit la loi en matière de destruction volontaire ?

Le délit est puni par la loi.

« Quiconque, volontairement, détruit ou dégrade plus ou moins gravement par un moyen quelconque, tout ou partie d’un immeuble, navire, aéronef, édifice, pont, chaussée, construction, installation, même mobile, ou moyen de transport public de marchandises appartenant à autrui, est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 300 000 à 3 000 000 de francs », dispose l’article 485 du code pénal ivoirien.

Ces incidents, signes de concurrence déloyale et de manque de fair-play sont en contradiction avec tous les appels à la paix lancés, en prélude aux élections locales 2023.

Pour l’heure, aucun auteur de ces actes de vandalisme n’a été formellement identifié.

 

Maria Kessé

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE