La « Voie du développement » permettra au ministère de la Communication et des Médias de promouvoir l’action gouvernementale tout en relevant sur le terrain, les limites de cette action.

Première étape, Soubré, dans le Sud-Ouest du pays où le 13 avril prochain, le porte-parole du Gouvernement et ses partenaires toucheront du doigt l’impact des politiques sectorielles dans l’énergie et l’agriculture et le développement rural à travers échanges thématiques puis visites de terrain dans des villages.

Ainsi, Abdourahamane Cissé, ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables ou son représentant aura à présenter le bilan local de la mise en marche du barrage de Soubré quand les directeurs régionaux des ministères des Eaux et Forêts, du Tourisme et de l’Agriculture et du développement rural présenteront la politique de leurs ministères dans la région de la Nawa.

Sidi Touré vise par cette approche à mieux valoriser « Les actions de développement du Gouvernement ; les actions entreprises par le Gouvernement et leur impact dans les localités sont mieux connus  et la communication avec les différentes populations est renforcée » sans oublier que la presse et les médias sont mieux outiller pour diffuser la vraie information.

« Il s’agit de valoriser les actions du gouvernement » précise justement la note d’information dont copie est parvenue à Pôleafrique.info.

Une visite du barrage hydroélectrique, des chutes de la Nawa, de villages bénéficiaires du programme d’électrification, d’une unité de séchage de cacao est au rendez-vous de cette action de communication de proximité qui pour l’année 2019, aura lieu dans quatre localités dont Soubré est la première. S’il est vrai que les grandes capitales régionales sont choisies pour ce genre de communication, Minignan, Samatiguila, Diabo, Bodokro, Dabakala, Niakara, Tengrela ou Nionfoin et Kouto n’en demanderaient pas mieux. Comme initiative innovante d’approche dans la communication gouvernementale, il faudrait aller là où le discours institutionnel n’est pas toujours bien perçu. Et surtout, ne pas se limiter aux grandes agglomérations qui constituent la main qui souvent cache le soleil. Une journée avec des populations qui peinent à se déplacer à cause de l’état des routes, des soucis d’adduction en eau potable, de la pénibilité d’accès au centre de santé, du quotidien de l’enseignant sera salutaire.

Adam’s Régis SOUAGA

Source : rédaction Pôleafrique.info