Les internautes dénoncent de plus en plus des actes de racket dont ils sont victimes à l’aéroport d’Abidjan. Le ministère des transports a produit un communiqué relativement à cette situation.
« En fait, on a l’impression que chaque agent une fois à son poste est en mission pour se faire de l’argent sur le dos des voyageurs. Chose bizarre, ils ne sont pas gênés de leur comportement tellement ils le font sans honte. Les dames qui font les enregistrements, elles aussi ont trouvé un moyen pour s’enrichir ». Ces propos sont ceux d’un internaute qui poussait un coup de gueule sur Facebook après avoir été victime de racket au sein de l’aéroport d’Abidjan.
Cet internaute affirme avoir des enregistrements de nature à incriminer ces agents indélicats. D’autres témoignages sont tout aussi inquiétants.
C’est le cas d’une dame qui exprime sa gêne face à un phénomène dégradant. « Une fois, il y a une dame qui m’a même dit de déposer le billet sous mon carnet, elle y mettrait la monnaie à cause des caméras. Chaque fois que je sors d’Abidjan, c’est tellement gênant d’entendre des compatriotes qui sont à des postes stratégiques me demander de l’argent ».
Plusieurs autres personnes ont aussi partagé leur mauvaise expérience à l’aéroport d’Abidjan. Une situation qui finalement fait réagir les autorités ivoiriennes.
Le ministère des transports a publié un communiqué, le vendredi 15 avril 2022.
Il précise que ces actes dénoncés « s’ils sont avérés sont constitutifs d’actes de corruption qui sont de nature à ternir l’image de notre pays ».
Le communiqué fait également une mise en garde à l’endroit du personnel concerné. C’est un rappel de ce que « L’acceptation de pourboires et de dons de toutes natures sera sévèrement sanctionné, sans préjudices des poursuites judiciaires auxquelles s’exposent l’usager que l’agent impliqués ».
Cette sortie du ministère sonne comme un avertissement visant à ramener la discipline à l’aéroport d’Abidjan. Les commentaires sous le communiqué sont mitigés.
Si les uns s’estiment rassurés du fait que le ministère soit au fait de la situation, les autres par contre jugent légère, cette réaction du ministère.
Pour l’instant AERIA, l’entreprise chargée de la gestion de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, n’a pas encore réagi sur ces allégations de racket.