Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Sansan Kambilé, qui n’est jamais directement intervenu dans un dossier judiciaire lié aux dossiers de la crise postélectorale de 2010, est cette fois-ci sorti de sa réserve. La raison? Une conférence de presse donnée par les défenseurs de l’ex-première Dame, ce vendredi 24 mars. Sanssan Kambilé a tenu à faire une mise au point aux avocats de la défense qui ont opté pour un autre terrain que la cour d’assise, à savoir la presse, pour dénoncer le déroulement du procès.
« Les débats judiciaires se déroulent dans les prétoires et non lors de conférence de presse ou par journaux interposés » a-t-il précisé.
Lors de cette conférence de presse, les défenseurs de Simone Gbagbo, des avocats commis d’office suite au jet d’éponge du premier groupe conduit par Me Dadjé Rodrigue, on dénoncé, entre autres choses, la poursuite du procès en l’absence de 10 000 pièces au dossier.
Rappelant les dispositions du code de procédure pénale, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a indiqué que « Toute la procédure des assises est régie par le code de procédures pénales et lorsqu’on n’est pas satisfait par une décision de justice rendue dans ce cadre, on exerce les voies de recours prévues à cet effet » a recommandé Sansan Kambilé.
Ce lundi 27 mars, le Procureur Général, Ali Yéo, devrait dérouler sa plaidoirie à laquelle n’assistera pas la défense de Simone Gbagbo qui, jugée pour « crimes contre l’Humanité », risque la prison à perpétuité. Pas sûr que la politique de la chaise vide paie.
Adam’s Régis SOUAGA
Source : Rédaction Politikafrique.info