Pendant plusieurs heures, la quiétude des populations a été troublée dans le quartier Beago de Yopougon. Des gangs rivaux se livraient une bataille à l’arme blanche.

Le calme est de retour à Yopougon Beago. La vie y a repris son cours normal depuis l’après-midi du mercredi 25 janvier 2023. Pourtant, quelques heures plus tôt, rien ne présageait de cela dans ce sous quartier de la plus vaste commune de Côte d’Ivoire. La quiétude des populations était troublée. Des affrontements à l’arme blanche entre gangs rivaux avaient cours.

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Selon des informations, la bagarre a commencé la veille mardi. Dans la nuit du 24 au 25 janvier, ce quartier était le théâtre d’affrontements entre deux gangs qui se disputent le contrôle d’un territoire, pour dit-on, une affaire de drogue. Dans une vidéo de nuit qui fait le tour des réseaux sociaux, on peut voir des jeunes avec des armes blanches et des gourdins s’affronter dans un secteur de ce quartier.

« Je revenais du travail, il était environ 22h. mais je peux vous dire qu’à cause de ces affrontements, il m’a été difficile de rentrer chez moi », confirme à 7info un habitant qui a requis l’anonymat.

À en croire l’information, la situation a contraint la population à rester terrée chez elle. Les commerces sont aussi restés fermés. La scène de bataille s’est poursuivie jusqu’au petit matin du mercredi 25 janvier. On se rappelle qu’en guise d’alerte, des messages d’appel à éviter la zone ou à la prudence, étaient postés sur les réseaux sociaux.

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Pour contenir la situation, des éléments des forces de l’ordre sont déployés sur le terrain. Une opération conjointe de plusieurs unités de police, dont le District de police de Yopougon, du 16e arrondissement, de la police criminelle BRI nord et d’un équipage de gendarmerie, est aussitôt lancée. Leur intervention permet de rétablir l’ordre quelques heures après.

Le bilan de l’action des forces de l’ordre est de 08 individus interpellés, dont une jeune fille. Plusieurs armes blanches au nombre desquelles figurent des haches, des marteaux et des machettes sont aussi saisies.

Dans ce quartier et ses environs, ces affrontements sont fréquents, ajoute l’habitant qui a requis l’anonymat.

Richard Yasseu