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Afghanistan, Joe Biden assume le retrait des troupes américaines

Mis à jour le 17 août 2021
Publié le 17/08/2021 à 12:00 , , ,

Après le Président français Emmanuel Macron, Joe Biden, le Chef d’État américain s’est exprimé sur la situation en Afghanistan. Critiqué par certains vétérans pour le retrait trop rapide des troupes américaines, le locataire de la maison blanche assume sa décision.

La prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan ces dernières heures est qualifiée de fulgurante. Tant les insurgés n’ont eu aucune résistance en face. L’armée afghane formée et équipée par les États-Unis était pratiquement absente sur les fronts. Une situation qui renforce la position américaine sur le départ de ses troupes du pays.

Lors de son discours à la nation le lundi 16 août 2021, Joe Biden, le Président américain, est resté droit dans ses bottes.

« Je ne regrette pas. Je suis le président des États-Unis et à la fin, c’est moi qui assume. Je suis profondément attristé par la situation, mais je ne regrette pas. Je défends fermement ma décision. Après 20 ans, j’ai appris à contrecœur qu’il n’y avait jamais de bon moment pour retirer les forces américaines. »

Selon le président américain, la mission des États-Unis dans le pays a pris fin depuis 2011 lors de l’assassinat de Ben Laden, auteur des attentats du 11 septembre 2001. Mais les Américains ont continué à traquer les terroristes et ainsi neutraliser toutes les cellules djihadistes. Il revenait donc aux forces armées afghanes de prendre le relais. Mais elles ont échoué.

« Les forces américaines ne peuvent pas, et ne devraient pas, mener une guerre et mourir d’une guerre que les forces afghanes n’ont pas la volonté de combattre pour eux-mêmes. Nous avons averti clairement les talibans que s’ils attaquent notre personnel ou perturbent nos opérations, la réponse américaine sera rapide et puissante. Nous ferons un usage dévastateur de la force si nécessaire pour défendre les nôtres » avertit Joe Biden.

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Une autre ère s’ouvre en Afghanistan. Les observateurs s’interrogent sur la capacité des talibans à diriger le pays. L’OTAN continue de rapatrier son personnel et les Afghans alliés.

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