Autour du thème « Durable, digitale, sans frontières -Transformer la finance à l’ère des disruptions », deux jours de travaux riches et intenses ont permis aux participants estimés à plus de 500, d’échanger sur la digitalisation financière, la finance verte, l’intégration économique et l’impact de l’inflation du moment.
L’objectif du sommet de Lomé était « d’aboutir à des conclusions durables et concrètes pour une industrie financière plus résiliente et plus compétitive à l’échelle internationale » comme indiqué par Amir Ben Yahmed, président-directeur général de Jeune Afrique Media Group.
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En marge des conférences, des panels, des rencontres B to B et des signatures d’accords entre différentes entités, ainsi qu’un dîner-gala a été offert aux participants abritant une cérémonie de distinction dénommée ‘’AFIS AWRADS 2022’’, ont meublé le sommet.
À la tête de la banque centrale du Rwanda depuis février 2013, John Rwangombwa a reçu le prix central ‘’Bank Governor’’ qui récompense le meilleur gouverneur de banque centrale en Afrique. Le prix de champion de la finance en Afrique est revenu au groupe Sunu, entreprise panafricaine, de services financiers dont le chiffre d’affaires est évalué à plus de 190 milliards FCFA.
Le jury des AFIS Awards 2022 a décerné le prix du leadership féminin à la vice-présidente de la banque d’import-export Afreximbank.
La nigériane Kanayo Awani était à l’honneur.
La fintech Jumo exerçant dans les réseaux mobiles et les banques a remporté le prix de ‘’Disrupter of the year’’ qui récompense l’innovation sur le continent. L’ex-directeur général d’Ecobank International Incorporated Ade Ayeyemi a quant à lui bénéficié du prix de ‘’Hall of Excellence’’ qui récompense une personnalité du secteur financier pour l’ensemble de sa carrière.
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En les distinguant, Jeune Afrique contribue par le biais de l’AFIS 2022, à illustrer à merveille, le professionnalisme et l’expertise de ces personnalités dont le continent a besoin’’ affirmait Ramatoulaye Goudiaby, directrice de l’AFIS chez Jeune Afrique Media Group. À l’occasion du panel de clôture tenu mardi 29 novembre, le gouverneur de la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou a souhaité qu’en 2023, ‘’les acteurs de la finance africaine à savoir les banquiers, assureurs, régulateurs, gouverneurs de banques centrales, décideurs publics et dirigeants de fintech se concentrent sur les discussions basées sur le financement des économies africaines, l’inclusion financière et bien d’autres secteurs comme le microcrédit et la numérisation’’.
Côté togolais, l’AFIS a été marqué par la présence du chef de l’État Faure Gnassingbé. Il a matérialisé la volonté de son pays à jouer sa partition pour le développement du secteur privé, la promotion d’un environnement des affaires attractives et le développement d’investissements durables et responsables ainsi que la promotion de l’innovation.
Pour le ministre togolais chargé de l’économie et des finances, il s’agit d’une satisfaction pour le Togo, dans son ambition d’être un hub financier et de services pour la sous-région.
‘’Les leçons qui ont été retenues de ces assises sont que nous avons besoin d’une industrie financière africaine solide, robuste appropriée pour pouvoir soutenir le développement du continent, dans un monde où les financements deviennent de plus en plus rares et chers’’, a souligné Sani Yaya.
Pour la tenue de la deuxième édition de l’AFIS, le groupe Jeune Afrique Media a bénéficié du soutien de société financière internationale SFI, filiale du groupe Banque Mondiale.
L’Africa Financial Industry Summit AFIS, fondée par le groupe Jeune Afrique Media en 2021, est une organisation sœur de l’Africa CEO Forum, plateforme de promotion du secteur privé africain.
Daniel Kodjo, envoyé spécial à Lomé
