20 millions de personnes sont menacées par la famine qui sévit en Afrique de l’Est. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres en visite le mardi 7 mars en Somalie, le pays le plus touché par cette crise alimentaire, a lancé un appel à l’aide.
Pour le Secrétaire Général de l’Onu, il faut une mobilisation de 4,4 milliards FCFA de dollars d’ici la fin mars pour éviter une catastrophe.
«Nous avons l’occasion d’éviter une répétition de la situation que nous avons connue en 2011.Nous avons déjà un plan d’action, les personnes compétentes sont déjà en place. Mais, nous avons besoin d’un soutien massif de la communauté internationale pour éviter une tragédie comme celle de 2011 », a interpellé Antonio Guterres.
Le Président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed a lors de cette rencontre avec le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres annoncé que s’il n’y a pas de pluies les semaines à venir, son pays serait encore plongé dans une catastrophe.
En 2011, la Somalie a connu une grande famine qui a fait plus de 260.000 morts.
Les pays touchés par la nouvelle famine sont la Somalie, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Djibouti et le Kenya. La sécheresse et le changement climatique sont les causes évoquées pour cette crise alimentaire.
Mais, la situation est dramatique en Somalie et au Soudan du Sud du fait des conflits armés. Un premier bilan publié par les autorités Somaliennes indique déjà 110 décès dans le pays.
Au moins trois millions de somaliens ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence selon l’ONU et trois autres millions sont en situation de risque majeur.
En février dernier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU avait lancé également un appel pour recueillir un fonds de 825 millions de dollars et 1,6 milliards FCFA. Ce, afin de venir en aide à la Somalie et au Soudan du Sud.
Gnoungo Fanta
Source : rédaction politikafrique.info