L’Agence Sud-africaine de régulation des conflits entre consommateurs et entreprises a condamné le groupe automobile américain à une amende de 2 millions d’euros pour la commercialisation de véhicules défaillants.

Une anomalie de refroidissement du moteur a entraîné l’embrasement de plusieurs véhicules et le dépôt de 160 plaintes auprès de La Commission nationale du consommateur (NCC).

En 2017, Ford avait annoncé le rappel de près de 5000 Ford Kuga fabriqués en Espagne, entre décembre 2012 et février 2014, en raison d’un problème de refroidissement du moteur ayant provoqué une quarantaine d’incendies en Afrique du Sud. Le chiffre se porte désormais à 160 véhicules. Suite aux plaintes déposées auprès de la NCC et son enquête, cette dernière a conclu que Ford avait « agi de façon illégale (…) en distribuant des véhicules Ford Kuga équipés d’un système de refroidissement défaillant. »

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Selon elle, ces véhicules n’étaient pas sûrs, et le constructeur en avait connaissance. Ce n’est pas la première fois que le géant automobile américain est embarrassé.

Aux Etats-Unis, en 2016, un problème de fuite d’huile et d’essence pouvant causer des incendies avait conduit au rappel de 400 000 véhicules Ford Escape (le nom du Kuga outre-Atlantique).

Par ailleurs, un homme a été brûlé vif en Afrique du Sud, en 2015, au volant du même modèle. Sa famille a porté l’affaire devant la justice pour faire reconnaître la responsabilité du constructeur. Mais, Ford a nié toute responsabilité dans l’accident et l’affaire est toujours en cours.

Ce vendredi 29 novembre, L’Afrique du Sud a donc tapé du poing sur la table et la sanction est tombée. Ford a écopé d’une amende de 2 millions d’euros, soit 1 311 914 000 de francs CFA.

Manuela POKOSSY-COULIBALY

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