En visite d’amitié et de travail de 48 heures en Côte d’Ivoire, Julius Maada Bio, le président de la Sierra Leone a eu ce vendredi 4 mai après-midi, une rencontre avec le patronat ivoirien au siège de la CGECI. Il a, à l’occasion indiqué son intérêt pour les secteurs économiques ivoiriens qu’il souhaite développer dans son pays.
Apprendre auprès de la Côte d’Ivoire les progrès réalisés au niveau économique, pour en retour les développer dans son pays. Ce vendredi face aux responsables de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a clairement indiqué son intérêt. Et les secteurs qui le séduisent sont aussi identifiés. Ce sont l’agro-industrie, les TIC et la pisciculture. Des domaines d’activité qui à l’en croire, permettront à son pays de se relancer sur le plan économique. Pour lui, la Sierra Leone est restée pendant longtemps en marge des activités économiques en Afrique. Un constat auquel il veut mettre fin.
Dans cette optique, et pour renforcer les relations entre son pays et la Côte d’Ivoire, Julius Maada Bio a lancé une invitation aux hommes d’affaires ivoiriens à Freetown à l’effet de découvrir et apprécier des opportunités d’affaires. Car selon lui, c’est le secteur privé qui peut aider à développer les pays africains. D’où sa présence à Abidjan, soutient-il, pour «apprendre de la Côte d’Ivoire et voir les partenariats que les deux pays peuvent nouer ». Non sans demander l’action concrète du gouvernement ivoirien en faveur de la compétitivité du secteur privé.
Répondant à cette interrogation, le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a fait savoir que le secret résidait dans les réformes structurelles et économiques engagées par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara. Et qui avaient pour objectif d’améliorer l’environnement des affaires dans le pays. A en croire Daniel Kablan Duncan, ces réformes ont eu pour résultats l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’Open Governement Partenership (OGP) et au Millenium Challenge Corporate (MCC).
Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire a aussi indiqué que pour atteindre ce niveau, les autorités ont également initié de nouveaux investissements et instauré de nouveaux codes miniers et dans le secteur de l’électricité. Il a en outre révélé qu’à ce jour, dans les échanges de la Côte d’Ivoire avec le monde, 34% sont faits en Afrique. Et que le président ivoirien a donné instruction pour rélever ce taux d’échanges avec l’Afrique à au moins 50% entre 2022 et 2025.
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info