Par un communiqué de presse rendu public le jeudi 28 mai, la Cour pénale internationale (CPI) annonce une révision des restrictions de liberté de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. La Chambre d’appel a décidé l’assouplissement des conditions imposées aux deux ex-détenus acquittés mi-janvier 2019. Mais des conditions nouvelles s’imposent à eux.
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont vu les restrictions de libertés qui s’imposent à eux s’assouplir. La Cour pénale internationale (CPI) a décidé de renoncer à certaines conditions de liberté en application depuis leur acquittement mi-janvier 2019. Selon le communiqué de la Chambre d’appel de la justice internationale fait à cet effet, Laurent Gbagbo et le ministre Blé Goudé pourront désormais sortir des localités où ils étaient assignés à résidence surveillée. A savoir Bruxelles pour Laurent Gbagbo et La Haye pour Blé Goudé. Libres donc de tout mouvement, ils peuvent se déplacer d’un pays à un autre.
Cependant cette liberté de déplacement se fera suivant une procédure nouvelle. La justice internationale exige que tout déplacement de l’ex-dirigeant ivoirien et Blé Goudé ne doit se faire que dans les pays membres du statut de Rome qui régit le fonctionnement de la CPI. « (…) s’ils veulent se déplacer dans un autre pays, il faut que ce pays compte parmi les 123 Etats qui sont membres de la Cour pénale internationale. C’est le cas par exemple de la Côte d’Ivoire », explique la consoeur de France24, Stéphanie Maupas, spécialiste de la CPI.
En outre, il faudrait que les concernés ( Gbagbo Laurent et Blé Goudé) fassent une demande de désir de déplacement dans un autre pays à la CPI qui elle-même traduira cette demande au pays concerné pour s’assurer qu’il accepte de les recevoir.
La Chambre d’appel maintient également la restriction d’expression. « Ils ne peuvent pas s’exprimer au sujet de l’affaire qui est toujours en cours devant la Cour pénale internationale… les deux acquittés devront se présenter à la Cour chaque fois seront convoqués » dans le cadre de la procédure d’appel fait par le bureau de la procureure Fatou Bensouda.
En outre, les autres conditions de liberté restent en vigueur.
Richard Yasseu
7info.ci