Guillaume Soro l’ex-président de l’ Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, n’est plus le vice-président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). Il est remplacé à ce poste par son successeur à la tête du parlement ivoirien, le député Amadou Soumahoro, qui est également le candidat unique à la présidence de cette institution internationale francophone.
C’était un point essentiel à clarifier avant l’entame véritable de la 45ème session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) qui se tient du 5 au 9 juillet à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Réuni ce vendredi 5 juillet à huis clos en prélude à cette 45èmesession, le Bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) avec à sa tête François Paradis, le président international, a annoncé que le président de l’Assemblée Nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, est le nouveau vice-président de l’APF.
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« En vertu de l’article 10 point 01 des statuts de l’APF, M. Soro ne peut plus exercer la fonction de premier vice-président de l’APF, poste qui émane des sections membres. Par ailleurs, M. Soumahoro Amadou, président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire et président de la section APF de la Côte d’Ivoire succède à M. Guillaume Soro au poste de premier vice-président de l’APF », a révélé ce vendredi François Paradis dans une bande sonore transmise à la presse par Carmen Doumbia, la directrice de la communication du parlement ivoirien.
Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale depuis peu en rupture de ban avec le RHDP, le parti au pouvoir, disputait la représentation de la section ivoirienne avec Amadou Soumahoro, son successeur.
Pour François Paradis le président de l’APF, cette succession intervenue est faite en conformité avec les règles de l’institution qu’il dirige. « Rien n’interdit à un président de l’Assemblée Nationale de modifier la section APF de son parlement au cours des législatures, même si cette pratique est peu courante. En outre, la nomination de la composition de cette section est sa prérogative. Il n’appartient pas à l’APF de nos statuts de se prononcer ni sur l’opportunité ni sur la légalité des statuts vis-à-vis des règles propres au parlement du pays concerné de la décision prise. Et ce, en raison du principe de respect de la souveraineté des parlements. En outre, un membre du bureau qui ne fait plus parti de sa section cède sa place…C’est dans l’esprit même de nos statuts puisque seules les sections peuvent présenter des candidats aux postes de responsabilité. Les membres du bureau ne sont élus que pour autant qu’ils émanent de leur section », justifie François Paradis.
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La 45ème session de l’APF s’ouvre véritablement ce lundi 8 juillet. L’élection du président, elle aura lieu le lendemain mardi 9 juillet et nul doute qu’Amadou Soumahoro sera plébiscité. La présidence de cette institution est tournante. Cette année, c’est à l’Afrique et précisément à l’Afrique de l’Ouest que revient ce privilège.
Richard Yasseu
7info.ci