Le ministre de la Culture et de la Francophonie s’est félicité de la volonté politique du Président de la République qui a signé une ordonnance portant amnistie au profit des prisonniers liés à la crise postélectorale de 2010.
Bandama Maurice a indiqué devant la presse ce jeudi après-midi qu’à sa « connaissance, aucun artiste n’est poursuivi ni menacé d’arrestation », avant d’inviter les artistes ivoiriens en exil à rentrer au pays pour apporter leur contribution au développement.
« Nous avons notre rôle, faire et construire la paix, notre devoir, consolider la paix » a insisté le ministre Maurice Bandama qui a annoncé une deuxième caravane pour la réconciliation nationale. Faisant le bilan de la première caravane, Maurice Bandama a fait savoir que « cette caravane a mobilisé des milliers de gens là où la caravane est passée. »
« Une fois rentrés, en communion avec l’ensemble de la grande famille des artistes, des femmes et hommes de culture, nous lancerons une grande et nouvelle caravane nationale de réconciliation » a annoncé Maurice Kouakou Bandama devant la presse.
Sur les dispositions prises pour « faciliter » le retour des artistes en question, le ministre de la Culture et de la Francophonie a soutenu que « l’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas attendu l’amnistie mais a toujours été à l’écoute de tous les exilés. »
Pour Maurice Bandama, les artistes, toutes tendances confondues doivent être « le fer de lance de la réconciliation nationale car notre art est de source divine » dira-t-il.
« Je dois rappeler que je n’ai ménagé aucun effort depuis ma nomination à la tête du ministère de la Culture et de la Francophonie pour rencontrer nos frères et sœurs artistes en exil, principalement en France et en Belgique et les inviter à rentrer au pays pour apporter leur précieuse contribution au développement et au rayonnement de notre pays » a-t-il tenu à rappeler.
Pour lui, « la circonstance de cette amnistie est une heureuse occasion pour inviter avec ferveur, fraternité et amour les artistes ivoiriens en exil à rentrer dans notre cher et beau pays. »
« L’amnistie ordonnée par le Chef de l’Etat est une belle aubaine pour nous de renouer, toutes et tous, avec notre vocation : faire et construire la paix » a réitéré Maurice Bandama.
Adam’s Régis SOUAGA
Source : rédaction PôleAfrique.info