Le Front populaire ivoirien (FPI) a organisé le dimanche 11 avril 2021, une cérémonie de commémoration de l’an 10 du jour de l’arrestation de l’ancien président Laurent Gbagbo. Au cours de cette célébration, Simone Gbagbo ex-première dame a appelé ses partisans à « enterrer » le 11 avril 2011.
Simone Gbagbo, deuxième vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI) a reçu à son domicile le dimanche 11 avril 2021, des sympathisants et militants du parti à l’occasion de la commémoration des 10 ans de la chute du régime de son époux.
« Le 11 avril, c’est une date que nous devons enterrer (…). Le 11 avril, le plus maléfique a décidé de mettre son trône sur le pays. Le plus fort a piétiné le plus faible sans gêne dans l’arrogance. C’est le jour où les étrangers ont décidé de prendre les fils du pays pour les déporter », a-t-elle affirmé.
Poursuivant, l’ancienne députée d’Abobo a invité la centaine de militants et de sympathisants venus commémorer l’an 10 de l’arrestation Laurent Gbagbo par les forces pro-Ouattara, à cultiver le pardon et l’amour pour l’émergence d’une nouvelle Côte d’Ivoire.
« L’amour est le ciment indispensable pour la nouvelle Côte d’Ivoire (…). Si on ne se pardonne pas, notre pays va nous être arraché », a-t-elle prévenu.
Le refus de pardon d’Odette Lorougnon
Mais certains cadres du parti à la rose ne partagent pas l’avis de l’appel au pardon de la vice-présidente du FPI. Pour Odette Lorougnon, présidente des femmes du FPI, par ailleurs ancienne détenue politique, pardonner aux tombeurs de Laurent Gbagbo actuellement, relève de l’impossible.
« Pendant 10 ans, nous avons ressenti de la douleur. Nous avons vécu dans les difficultés. On a connu les pires cauchemars. Cela ne se pardonne pas aussi simplement. On oublie et on avance. On ne pardonne pas comme ça », a-t-elle confié à 7info.
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Concernant le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, suite à son acquittement le 31 mars 2021 par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), Simone Gbagbo a demandé aux ivoiriens de s’organiser afin de réserver un retour « grandiose et digne » au fondateur du FPI.
