Côte d’Ivoire Défense

An 2 de l’attentat de  Grand Bassam-Hamed Bakayoko :  » nous avons pris des dispositions pour ne plus que ce genre de situation se reproduise »

Mis à jour le 2 juillet 2018
Publié le 13/03/2018 à 5:26
Les autorités coutumières et politiques de Côte d’Ivoire se sont retrouvées à Grand Bassam à quelques kilomètres d’Abidjan, pour commémorer le deuxième anniversaire de l’attentat du 13 mars 2016, survenu dans cette cité balnéaire. Le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko, représentait le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à cette cérémonie.
 
18 personnes ont péri dans ces attaques perpétrées par des djihadistes, pour la première fois sur le sol ivoirien en 2016. Leurs noms, ont trouvé repos, sur le mémorandum érigé à leur endroit au pied du pont de la victoire de Grand Bassam. C’est justement à cet endroit que les autorités, après une procession depuis la mairie, ont posé des gerbes de fleur en hommage aux victimes. Un événement qui restera à jamais gravé dans l’histoire de la Côte d’Ivoire et qui interpelle les autorités à redoubler d’effort, afin que cela ne se reproduise plus. Le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko, qui représentait le Premier ministre, ministre du budget et du portefeuille de l’État, Amadou Gon Coulibaly, s’est dit ému.
 
« C’est toujours avec beaucoup d’émotions que je me retrouve à cet endroit. Et j’aimerais une fois de plus présenter toutes les condoléances du gouvernement aux familles qui ont été touchées par cet attentat. Il était important que nous soyons là, en mémoire aux victimes et surtout nous rappeler qu’il ne faut jamais baisser la garde » a indiqué le premier responsable de la Défense en Côte d’Ivoire, avant de rassurer « nous avons pris des dispositions pour ne plus que ce genre de situation se reproduise dans le pays. Notre armée travaille, elle se tient prête afin que toutes les personnes qui conspirent contre ce pays soient interpelées à temps. C’est un épisode que personne ne souhaite revivre en Côte d’Ivoire » a conclu le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko
 
Le 13 mars 2016 trois terroristes avaient vidé leurs balles assassines sur les plages de Grand Bassam à 43 kilomètres d’Abidjan, tuant des ivoiriens mais aussi des expatriés français. Les quidams avaient finalement été abattus et des enquêtes permis de remonter le fil jusqu’à l’interpellation de 15 suspects, au Mali voisin. Mais le principal commanditaire, Kounta Dallah, est toujours en cavale. Cet attentat avait porté un coup dur aux autorités ivoiriennes et surtout à celles de Grand Bassam, cette station balnéaire, pôle touristique dans le pays. Mais le maire de Ezaley Georges, rassure que la ville renait de ses cendres.
 
« Il est vrai que le tourisme à Grand Bassam avait pris un coup depuis l’attentat mais les activités ont repris. Nous ne sommes plus loin d’atteindre le nombre de visiteurs que nous avions au moment de cette tragédie. C’est dire qu’il faut oublier ce triste événement pour regarder vers l’avenir. Nous avons tenu a réalisé cette stèle afin de ne jamais oublier toutes ces personnes qui ont payé de leurs vies, cette journée meurtrière » a réagi le premier magistrat de la cité balnéaire de Grand Bassam.
 
Le 4 mars dernier le Burkina Faso, pays voisin à la Côte d’Ivoire essuyait une deuxième attaque terroriste en moins d’un an. Les spécialistes avaient appelé à plus de vigilance de la part des pays de l’Afrique de l’ouest notamment le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Ils seraient dans le viseur des djihadistes.
 
Éric Coulibaly
Source : Rédaction Poleafrique.info
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