Les Assises nationales des femmes de Côte d’Ivoire (ANAFCI) se poursuivent. Le samedi 7 septembre 2024 ce moment de réflexion s’est tenu à Bouaké avec la participation d’environ 3 000 femmes.
Dans ce dialogue direct, les femmes de la vallée du Bandama ont fait connaître les recommandations issues d’un atelier préliminaire tenu en mai 2024.
Il s’agissait entre autres de attentes des femmes de cette partie de la Côte d’Ivoire, notamment en matière d’accès au crédit pour les activités génératrices de revenus, de mécanisation agricole, de droits fonciers équivalents pour les femmes et les hommes, ainsi que de renforcement de la protection contre les violences basées sur le genre.
À la place du carnaval de Bouaké où la rencontre a eu lieu, la ministre Nassénéba Touré a assuré que les doléances seront transmises au président ivoirien Alassane Ouattara pour une prise de mesures concrètes à court terme.
La ministre Nassénéba Touré a profité de l’occasion pour rappeler des actions menées en faveur des femmes.
« Environ 70% des femmes bénéficient désormais d’un accès aux soins de santé de base, grâce à la construction d’établissements de premier contact sur l’ensemble du territoire national », a-t-elle souligné.
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Elle a également évoqué les réformes législatives, en occurrence les lois numéros 570, 571, 572 et 573 du 26 juin 2019, qui renforcent les droits des femmes en matière de succession, de filiation et de mariage, garantissant ainsi une protection accrue pour les femmes et les filles.
Non sans mettre en lumière le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) qui a déjà à son actif un investissement de 58 milliards FCFA, et bénéficié à ce jour à 370 000 femmes.
Elle a aussi mentionné d’autres dispositifs comme le Fonds BACI et le Fonds national femmes et développement, encourageant l’entrepreneuriat féminin et soutenant les projets générateurs de revenus pour les femmes vulnérables.
La caravane des ANAFCI est attendue dans le district autonome de Comoé.
Tristan Sahi
