C’est dans la cadre de la promotion de la femme dans l’art africain que l’initiative voit le jour au musée quai Branly-Jacques Chirac. Tous les mercredis à partir du 24 mars 2021 plusieurs thématiques sur le développement culturel de l’Afrique seront proposées par Anna-Alix Koffi, directrice de création et rédactrice de plusieurs magazines africains.
Perspective, Histoire, Philosophie, Art contemporain, Design et Photographie… le musée quai Branly-Jacques Chirac accueille la culture africaine à travers un projet développé par l’ivoirienne Anna-Alix Koffi. Directrice de création et rédactrice en chef de la revue « something we Africans got », du magazine SWAG high profiles, des éditions spéciales « woman paper » et de la revue photographique « OFF the wall », cette amoureuse de l’Afrique animera des discussions sur des thématiques différentes.
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Quels futurs pour l’Afrique ? Esthétiques africaines, introduction à James Baldwin ou encore la voie de Cheick Anta Diop… autant de questions débattues pendant ces journées africaines. L’Université populaire du musée quai Branly–Jacques Chirac pensée par « Something we africans got » est l’occasion de proposer à un large public une introduction aux perspectives africaines sur le long terme.
Anna-Alix Koffi une artiste engagée pour l’Afrique
Née en 1979 au Plateau, cœur d’Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, ayant rejoint la France en 1983 après le décès de son père, Alix KOFFI a suivi toute sa scolarité à entre Paris et les Hauts de Seine. Anna-Alix Koffi apprend le Japonais en LV3 au lycée international de Sèvres, avant d’embrasser des études d’histoire à Paris 7. L’Afrique au cœur, son mémoire de Maîtrise est consacré à l’image de la femme dans la publicité en Côte d’Ivoire, ses recherches ont définitivement aiguisé son œil.
Elle achève son cursus par des études de journalisme à l’IFP à Assas. Elle collaborera au Monde, à Marianne à d’autres titres, notamment à Afrik.com, et Itélé (CNews) assurant la rédaction-en-chef de More, revue consacrée au luxe et à la photo qui lui feront sauter le pas de la création de ses propres titres. Cette lucarne est donc une occasion de plus pour elle de faire la promotion de l’Afrique selon une vision assez idéaliste.