Société

Après avoir mis enceinte sa sœur, il la fusille

Mis à jour le 27 octobre 2020
Publié le 27/10/2020 à 11:38 ,

Les habitants du village d’Amansalékro, dans le département de Tiébissou (centre) sont sous le choc. L’acte posé par l’un des leurs est inimaginable ! Kouamé. A, planteur et fils de ce bourg a fusillé sa sœur cadette dont il abusait sexuellement.

Kouamé A, planteur résident dans le village d’Amansalékro est un véritable malade sexuel. Cet homme d’une trentaine d’années est tombé amoureux de K.S, sa sœur cadette! Durant plusieurs mois, il va abuser sexuellement de sa petite sœur, qui finira par tomber enceinte.

Lorsque leurs parents découvrent qu’elle attend un enfant, la grossesse est déjà à un stade avancé. De peur de révéler l’identité de l’auteur de la grossesse qui pouvait créer un scandale dans le village, la jeune fille de 17 ans s’enfuit dans un campement situé à une dizaine de kilomètres.

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Après plusieurs mois de recherches, Kouamé A découvre que sa victime désormais mère d’un enfant de trois mois, habite chez leur cousin. Le dimanche 25 octobre 2020, il se rend chez son parent. Arrivé chez ce dernier, il l’informe qu’il est le père de l’enfant et qu’il serait venu chercher « sa femme et son fils ».

« Je l’aime même si elle est ma sœur. Ce n’est pas interdit qu’on se marie de toute façon elle m’a déjà fait un enfant donc je peux l’épouser. Je suis venu la chercher et elle doit me suivre avec notre bébé« , hurle-t-il. Il bute naturellement sur le refus de K.S. . Face au rejet de sa demande, Kouamé A se met en colère. Armé d’un fusil de type calibre 12 à canon réduit, il libère une décharge de chevrotine. Ces cibles sont blessées aux jambes. Après son forfait, il prend la clé des champs. Ses victimes sont conduites par des personnes de bonne volonté au centre de santé d’Amansalékro. Aux dernières nouvelles, leur vie ne serait pas en danger. Craignant que K.A ne séjourne plusieurs années dans un pénitencier, notamment le camp pénal de Bouaké de sinistre réputation, leurs parents ont décidé de ne pas porter l’affaire devant les juridictions. [Image d’archives]

Arnaud Houssou
7info.ci

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