Eco-business

Après des critiques sur Twitter, une banque ferme les comptes d’une cliente

Mis à jour le 3 janvier 2020
Publié le 03/01/2020 à 2:52 , ,

La Société générale serait-elle réfractaire aux critiques ? Une femme qui a émis des critiques sur le dysfonctionnement d’un guichet automatique défaillant, l’a appris à ses dépens.

En Côte d’Ivoire, un groupe social dit « Un consommateur averti en vaut deux » sert d’exutoire aux consommateurs pour dénoncer les faiblesses des services. Restaurants, banques, entreprises de transport de personnes et de marchandises, tous les retours de consommation sont servis à satiété. Sans langue de bois.

Mais, cette fois-ci, la Société Générale n’a pas digéré les critiques de cette usagère de ses services et lui a fermé ses comptes. Simplement.

La victime de cet abus est une libraire des Hauts-de-Seine qui s’était plaint de la mauvaise qualité de service de son établissement, apprend 7info ce vendredi matin de Capital. Selon ce confrère spécialisé en France, « Quelques jours plus tard, elle reçoit plusieurs courriers lui annonçant la fermeture de ses comptes. »

« C’est une affaire peu banale. La Société générale menace une libraire de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, de fermer son compte professionnel, son compte joint, le compte de son compagnon et celui d’une de ses filles sans raison. Julie Goislard a reçu cinq courriers lui annonçant la fermeture, sous 60 jours, de tous ces comptes alors qu’elle n’affiche aucune difficulté financière ou défaut de paiement qui pourrait justifier de telles procédures, raconte Le Parisien », repris par Capital et diffusé par Yahoo ce vendredi 3 janvier.

« Une décision qui pourrait être liée à Twitter. Car Julie Goislard a posté plusieurs messages sur le réseau social pour critiquer le service client de son agence. En effet, le 22 octobre après avoir téléphoné 36 fois à sa banque sans réponse pour un problème sur le terminal de paiement électronique de sa librairie, elle décide d’écrire sur Twitter pour joindre le service client de son établissement. Elle envoie alors plusieurs messages à sa banque pour tenter de l’interpeller sur ses problèmes » apprend-on.

« Dans la foulée, j’ai reçu un appel du directeur de l’agence, non pas pour m’aider et trouver une solution à mon problème, mais pour me dire d’arrêter de tweeter et pour me menacer de fermer mon compte », raconte la libraire au Parisien. Une menace que l’établissement semble avoir mise à exécution. Le 12 décembre dernier, Julie Goislard reçoit ainsi un premier recommandé avec une lettre à en-tête de la Société générale l’informant qu’elle met fin à son contrat, dans le délai de 60 jours légal, lit-on sur Yahoo.

« Elle obtient alors un rendez-vous dans son agence. « Cela a duré exactement six minutes, raconte la libraire. Il a été totalement impossible de discuter et le directeur nous a indiqué qu’il faisait ce qu’il voulait et pouvait même clôturer tous nos comptes ». Depuis, trois autres recommandés ont été envoyés à la commerçante à une différence près : l’en-tête de la Société générale a disparu » a constaté la libraire.

Pour l’heure, en Côte d’Ivoire, grâce au groupe UCAEVD, les services clients et consommateurs, des entreprises se sont améliorées dans la relation client.

Adam’s Régis SOUAGA avec Yahoo

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