Mieux vaut prévenir que guérir ! Voici l’idée qui sous-tend l’action du gouvernement ivoirien qui a mobilisé une centaine de soldats arrivés de Bouaké, du 3è bataillon d’infanterie, du 1er bataillon de commandos-parachutistes (BCP) et de d’autres bataillons du pays.
Ces soldats qui ont passés un test médical la semaine dernière, sont en attente à Abobo, à Anonkoua-Kouté avant leur déploiement prochain sur le théâtre des opérations déjà identifié.
La Côte d’Ivoire a essuyé une attaque à relent terroriste dans la nuit du 10 au 11 juin dernier à Kafolo, à une quarantaine de kilomètres de Kong, au Nord-Est du pays.
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Mais, cette fois-ci, la centaine de soldats, dont un seul, pour des raisons de blessure au bras, n’a pu passer le test médical, est mobilisée pour faire face à la menace en dehors des frontières ivoiriennes. Ils devraient rejoindre la MINUSMA, la force onusienne basée au Mali pour combattre les terroristes qui ont pris pieds dans le nord de ce pays frontalier et dont les activités, viennent jusqu’aux frontières nord avec la Côte d’Ivoire.
La toute première vague de soldats ivoiriens partie sur ce théâtre extérieur était composée de 600 éléments.
Adam’s Régis SOUAGA
7info