Comment protéger les populations et réduire les menaces des armes biologiques ? Des experts nationaux et internationaux réfléchissent à ses questions au cours d’un atelier qui se tient sur deux jours à Abidjan du 1er au 2 octobre.

 

Abidjan, capitale des réflexions sur les menaces des armes biologiques. Du 1er au 2 octobre, des experts sont réunis dans cette ville pour échanger sur la question.

Il s’agit d’un rendez-vous national de sensibilisation à la mise en œuvre de la convention sur les armes biologiques en Côte d’Ivoire.

Au nom du ministre d’Etat, ministre de la Défense qu’il représentait à la cérémonie d’ouverture, le général de brigade Issa Sakho est revenu sur l’engagement de la Côte d’Ivoire dans le sens de lutte contre les armes biologiques.

« La Côte d’Ivoire a toujours œuvré en faveur de la paix et de la sécurité internationale. C’est pourquoi notre pays a signé et ratifié la convention interdisant l’utilisation des armes de destruction massive y compris les armes biologiques qui sont au cœur de cet atelier de sensibilisation et de vulgarisation.

Nous avons traduit cet engagement par l’adoption de la loi N°2022-792 du 13 octobre 2022, relative à l’application de la convention du 10 avril 1972 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage des armes bactériologiques ou toxines, et sur leur destruction, laquelle convention a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies.

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En adhérant à cette convention, le gouvernement ivoirien renforce ses engagements en matière de de désarmement, de non-prolifération des armes de destruction massive, et de lutte contre le terrorisme », a fait savoir le général Issa Sakho.

C’est une convention de coopération internationale. Elle interdit l’utilisation de la biologie dans les armes, renforce les capacités en matière de bio sûreté et de bio sécurité.

Au cours de cet atelier, les participants auront à trouver des éléments de réponse adaptées, et concrètes et implémenter une nouvelle approche sur les armes biologiques pour un monde plus sûr.

Cet atelier national sur les armes biologiques en Côte d’Ivoire, voit la participation du Togo, du Maroc pour ce qui concerne l’Afrique.  Il se tient également avec la participation de plusieurs pays occidentaux et du Bureau des affaires du désarmement des nations unies (UNODA).

En plus de la ratification de la convention, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un outil. Il s’agit de la Commission pour l’interdiction des armes de destruction massive.

Richard Yasseu

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