C’est avec des documents originaux à l’appui que le candidat Serge Djibré s’est adressé à la presse le mardi 15 septembre 2020. Il s’inscrit en faux sur les irrégularités citées par le Conseil constitutionnel pour le rejet de sa candidature.
Il n’est pas content de la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Le candidat Serge Djibré a indiqué ce mardi 15 septembre 2020 que cet organe juridictionnel a commis des erreurs dans l’examen de son dossier de candidature dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
La première erreur, dit-il, porte sur son nom. Le Conseil constitutionnel, fait savoir le candidat, a mentionné dans son délibéré, le nom « Djibré Franck Aimé » alors que son nom à l’état civil est Djibré Serge Franck Aimé. Le candidat de l’Initiative citoyenne fait aussi remarquer avec documents à l’appui, que contrairement à la date du 29 août 2020 citée par le Conseil constitutionnel comme moment de dépôt de candidature, c’est le 31 août 2020, que son dossier a été déposé à la Commission électorale indépendante (CEI).
A lire aussi: ELECTIONS PRESIDENTIELLES : A COTE DE OUATTARA, BEDIE, AFFI, UN MOUVEMENT PRESENTE SON CANDIDAT
Le candidat Serge Djibré dit également ne pas se reconnaître dans le problème de parrainage mis en avant par le Conseil constitutionnel pour invalider son dossier. À l’en croire, son équipe et lui ont fourni à la CEI des parrainages au-delà des 1% requis dans 17 régions et districts du pays. Mieux, poursuit Serge Djibré, contrairement aux notifications sur des problèmes de parrainage faites aux autres candidats, il n’a reçu aucun courrier.
« Nous plaidons des erreurs administratives sur notre cas. Nous attendons à ce que notre candidature soit requalifiée et reconnue pour aller compétir », demande Serge Djibré. Son équipe a pour ce faire introduit une requête auprès du Conseil constitutionnel.
Richard Yasseu
7info.ci