L’affaire de l’assassinat du sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB refait surface avec une plainte déposée en France contre l’ex-Premier ministre Guillaume Soro. Dans cet entretien, Abi-Daman Koné, un cadre de GPS, le mouvement politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale, donne son avis sur la plainte portée contre son mentor.
Une information judiciaire concernant l’assassinat du sergent-chef Ibrahima Coulibaly, a été ouverte contre Guillaume Soro. Que savez-vous des circonstances du décès d’IB ?
Rien, puisque je n’étais pas sur le terrain. Quant à Guillaume Soro, il n’était pas en Côte d’Ivoire au moment des faits. Donc nous ne savons rien.
Aujourd’hui, ces faits remontent à la surface et Guillaume Soro est considéré comme principal suspect. Pour vous qui êtes proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale, quel commentaire faites-vous ?
Pour moi, cette plainte se présente comme une arme pour les adversaires politiques de Guillaume Soro désireux de l’abattre politiquement. Cette plainte contre le président de GPS est d’autant plus incompréhensible que la mort d’IB a eu lieu dans un contexte de crise postélectorale qui a vu s’opposer le groupe armé de ce dernier aux FRCI commandées par le président Alassane Ouattara.
Avec cette nouvelle affaire judiciaire, faut-il craindre pour votre mentor ?
Pas du tout. Il est forgé pour les combats. En s’engageant dans ce combat, il s’attendait à surmonter les épreuves. Ce n’est pas la première conspiration judiciaire contre lui, et ce ne sera certainement pas la dernière. Mais il demeure zen.
Réalisé par Arnaud Houssou