La proposition de loi est à l’initiative du député Tiémoko Assalé. Dans un post sur les réseaux sociaux, l’élu de Tiassalé (région de l’Agnéby Tiassa) indique que cette loi qui si elle est adoptée offrirait à la justice ivoirienne un large éventail de moyens de préservation des fondements moraux de notre société.
« Cette loi qui intégrera également un aspect pénal avec modification de la loi sur la répression de l’alcoolisme (vente de boissons alcoolisées aux mineurs de moins de 18 ans) et l’interdiction pénalement réprimée de l’accès de ces mineurs à tous lieux de vente d’alcool d’un certain degré, a pour objectif principal d’offrir à notre justice, plus de moyens pour agir contre l’invasion des faux modèles dont l’exposition publique et l’activisme font planer de graves menaces sur l’éducation de notre jeunesse », explique Assalé Tiémoko.
Le député-maire de Tiassalé prévoit mettre sa proposition sur la table de l’hémicycle les semaines à venir, dans l’espoir qu’elle puisse recueillir l’assentiment d’un grand nombre de députés afin d’aboutir à son adoption.
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Le mercredi 25 mai 2022 via un communiqué, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) interpellait les médias audiovisuels sur les différents programmes proposés. Des programmes dont les contenus portent atteinte aux valeurs fondamentales de la famille, aux bonnes mœurs ou incitent à des comportements jugés déviants au regard des valeurs socio-culturelles locales perturbent par conséquent la morale publique. Il n’est pas également courant de lire des plaintes sur les réseaux sociaux de citoyens ivoiriens qui dénoncent la médiocrité, les enrichissements miraculeux, la promotion de fausses valeurs et de faux modèles.
« Soit nous choisissons clairement de promouvoir le mérite et les valeurs républicaines et dans ce cas nous avons une chance de construire une société de confiance dans les institutions à léguer en héritage à nos enfants, soit nous choisissons de construire une société de médiocrité, de promotion de fausses valeurs, des faux modèles et, dans ce cas, nous devrons nous apprêter à en subir les conséquences », conclut le maire de Tiassalé qui entend ainsi freiner la corruption de l’esprit de la jeunesse ivoirienne.
