La première séance plénière du parlement pour la IIIè République s’est tenue ce mercredi 05 avril sous le sceau du « Pardon et de la réconciliation » prôné par le Président de l’Assemblée Nationale, Soro Kigbafori Guillaume, lors de la cérémonie d’ouverture de l’institution, le lundi 03 avril 2017.
Cette séance plénière, la première de cette législature 2017-2020, enregistre 6 groupes parlementaires dont trois provenant de partis politiques.
Le RDR avec 125 membres est présidé par Amadou Soumahoro, le PDCI, 89 membres est dirigé par Maurice Guikahué. L’UDPCI avec 09 membres a pour président l’honorable Tchagba Laurent. Les groupes « Agir pour le peuple », 09 membres, Vox Populi, 09 membres et « nouvelle vision », 09 membres ont respectivement à leur tête Evariste Méambly, M’Bolo Martin et Séro Déh Guy Hervet.
Les six commissions permanentes et pluridisciplinaires sont aussi constituées chacune de 42 membres exceptée la commission Sécurité et Défense qui comprend 41 membres.
Les leaders politiques ont tenu à exprimer leurs visions de la tâche qui les attend.
Ainsi, Amadou Soumahoro, président du groupe parlementaire RDR assure que « L’esprit qui a animé la mise en place de l’institution parlementaire est basée sur le partage et la solidarité. Vous constaterez que tous les groupes parlementaires sont représentés dans toutes les commissions. Au RDR, nous travaillerons dans un esprit de rassemblement, afin que notre action soit guidée par la nation ivoirienne, l’intérêt de l’ivoirien et la réconciliation. Mais aussi, pour l’accompagnement du chef de l’Etat et de son gouvernement ».
A l’occasion de cette première séance plénière,
Maurice Kacou Guikahué, le président du groupe parlementaire PDCI soutient pour sa part que « C’est une confiance qui m’a été faite et dans le cadre de notre groupement politique par les membres de mon parti et le Président Konan Bédié. nous allons travailler en étroite collaboration avec le groupe parlementaire RDR. Le PDCI et le RDR n’ont pas formé un seul parti politique parce que c’est une fédération de partis autonomes. Et, nous avons d’autres lieux de rencontre pour parler des questions nationales et d’intérêts communs ».
Affi Nguessan, président du parti FPI est le chef de fil de l’opposition. Au parlement, ce député n’a décidé de s’inscrire dans aucun groupe parlementaire. Il nous l’explique.
« C’est une posture tactique. Je ne suis dans aucun groupe parlementaire parce que je ne peux appartenir qu’à un groupe parlementaire, celui du FPI. Etant donné que le FPI n’a pas suffisamment de députés pour construire un groupe parlementaire, j’ai donc préféré être autonome, pour prendre la parole conformément aux orientations du front populaire ivoirien » explique-t-il.
L’honorable Tchagba Laurent, le président du groupe parlementaire UDPCI, soutient que la priorité de son parti, «Dans le cadre de cette législature, est de participer à porter les projets du gouvernement. Et, faire en sorte que, ces projets qui nous sont soumis puissent faire l’objet d’analyse avec toute la pertinence, pour permettre de voter des lois et des dispositions pour un bon fonctionnement et une bonne gouvernance de notre pays ».
Yasmina Ouégnin, député à l’origine du groupe Vox Populi, fait savoir qu’elle ne peut énoncer un principal projet parce que les chantiers pour satisfaire les ivoiriens sont nombreux.
« Au niveau de Vox Populi, nous sommes 9 députés originaires de différentes régions, militants et d’idéologies politiques différentes. Mais, notre vision à un point commun, le bien-être des populations. L’amélioration des conditions de vie et être leur porte-voix. Et, il y a beaucoup de chantiers » estime le député de Cocody.
Moïse ACHIRO.
Source : Politikafrique.info