7info.ci apprend ce mardi 31 mars que l’ex-ministre Assoa Adou par ailleurs secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi) est convoqué par la Cour de Cassation d’Abidjan.
Cette comparution est relative à une précédente convocation. Le samedi 21 mars, Assoa Adou était convoqué par la préfecture de police d’Abidjan pour audition. Mais l’ex-ministre de Laurent Gbagbo n’avait pas répondu. Ses avocats avaient levé une exception de droit pour signifier à la police qu’elle n’avait pas cette compétence, en vertu des dispositions de la loi 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’anciens chefs d’Etat, chefs d’institution et ministres.
En définitive, recours a été fait à la Cour de Cassation à l’effet d’autoriser la justice à ouvrir une enquête contre l’ancien Ministre.
Il lui serait reproché d’avoir, par ses déclarations, incité les partisans de sa formation politique, à des manifestations de rue dans plusieurs villes de l’intérieur du pays en vue de casses et saccages des centres d’enrôlement et de matériels d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité (CNI).
La lutte pour l’établissement gratuit des cartes nationales d’identité est l’une des revendications de nombreux partis politiques de l’opposition ivoirienne dont la tendance du Fpi que dirige Assoa Adou. « Le Front Populaire Ivoirien demande instamment à tous les ivoiriens d’envahir tous les centres d’enrôlement afin d’obtenir leur carte nationale d’identité pendant que nous nous battons ensemble pour obtenir sa gratuité », avait-il invité le 11 mars au cours d’une rencontre avec la presse puis le 15 mars au cours d’un meeting à Yamoussoukro.
Au cours de l’audience prévue ce mardi à 11h devant la Cour de Cassation, il s’agira de démontrer que les récentes manifestations qui ont conduit à des casses de matériels d’enrôlement, ont un lien avec les déclarations de l’ex-ministre.
Richard Yasseu
7info.ci