Dans la nuit du 20 au 21 avril la base militaire de N’dotré abritant un bataillon projetable de l’armée ivoirienne a subi une attaque d’individus armés. Suite aux échanges de tirs, 4 assaillants ont été mis hors d’état de nuire. Le Colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée a donné des détails sur l’attaque.
Plusieurs questions ont été abordées lors de l’échange, sur le plateau de la première chaîne ivoirienne (RTI1). Quel intérêt de s’attaquer à une base militaire qui abrite de futurs Casques bleus particulièrement bien entraînés ?
Selon le porte-parole de l’armée, « l’objectif ou même l’intérêt des assaillants n’était peut-être pas de prendre possession de la base, mais faire main basse sur l’arsenal militaire qu’il y a là-bas notamment les armes et les munitions pour d’éventuelles opérations de plus grande envergure ».
L’identité des assaillants a été rendue publique par les autorités militaires ivoiriennes. Selon les informations, deux des trois quidams abattus sont de nationalité libérienne. Le troisième, un Ivoirien originaire de la ville de Tabou, localité du sud-ouest de la Côte d’Ivoire.
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« Il s’agit de Bedel Rinkins né au Libéria, Kannah Jimmy et Gnepa Mani Valentin né à Taabo d’origine ivoirienne. Un 4e individu non identifié a été appréhendé vivant et a pu être interrogé pendant 5 minutes avant de succomber à ses blessures. Les enquêteurs ont saisi des téléphones portables sur les individus avec des appels manqués en provenance du Liberia. Les premiers résultats de l’enquête nous donnent deux certitudes. La première, ils sont venus pour un but précis et avec la forte intention de tuer. La deuxième, il ne s’agit pas de djihadistes, mais de groupes armés organisés en provenance du Liberia. L’enquête en cours permettra de faire la lumière sur la situation » a déclaré pour sa part le Contre-amiral Ange Kessi.
L’état-major de Côte d’Ivoire a déjà annoncé que des opérations de ratissage sont en cours pour retrouver le reste du commando évanoui dans la nature après l’attaque.
