Une deuxième condamnation pour Guillaume Soro ! La justice ivoirienne vient de trancher l’affaire « tentative de coup d’État ». L’ancien président de l’Assemblée nationale a été condamné à la prison à perpétuité.
Le procès de Guillaume Soro et de ses proches a connu son épilogue le mercredi 23 juin 2021. L’ex-Premier ministre déjà condamné à 20 ans de prison pour « blanchiment et détournements de deniers publics » a écopé d’une lourde peine. Reconnu coupable d’ « atteinte à la sûreté de l’État », il est tombé sous le coup de l’article 145 du Code pénal portant infractions contre la sûreté de l’État et de la défense nationale.
Cet article dispose qu’ « il est coupable de trahison et puni de l’emprisonnement à vie ou de la détention militaire à vie, tout Ivoirien, tout militaire au service de la Côte d’Ivoire, qui porte des armes contre la Côte d’Ivoire ».
Le procureur de la République, Richard Adou avait requis la prison à vie pour celui qui selon lui, est « nostalgique de la rébellion ». Le juge Bini Kouakou a fait droit à la requête du procureur en condamnant l’ancien chef de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, à la prison à perpétuité.
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Pour rappel, le procureur Richard Adou au cours d’une conférence de presse, courant 2020, avait soutenu que lors des perquisitions, il avait été découvert « dix sept véhicules dont quatre ayant servi au transport d’armes et de munitions initialement stockées au siège de Générations et Peuples Solidaires (GSP, mouvement politique proche de Guillaume Soro) sis à Cocody Riviera-Golf, en direction de la ville balnéaire d’Assinie, pour y être précipitamment immergées dans la lagune en prévision d’éventuelles perquisitions ».
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Richard Adou a en outre indiqué que cet arsenal qui devait servir à l’assaut contre les institutions de la République, était composé de : 50 fusils de type Kalachnikov AK47, 12 lance-roquettes RPG, 4 fusils mitrailleurs FM, 1 millier de munitions et d’obus.
Poursuivi pour les mêmes faits, avant que le tribunal criminel d’Abidjan ne requalifie l’accusation, Alain Lobognon, l’un des proches de Guillaume Soro, a lui été condamné à 17 mois de prison pour trouble à l’ordre public.
