Six ans après l’attentat de Grand-Bassam, un procès s’ouvre ce mercredi 30 novembre 2022. Et c’est devant le tribunal criminel d’Abidjan qu’il a lieu. 18 personnes sont dans le box des accusés. Mais qui sont-elles ?
Qui sont les 18 personnes qui doivent comparaître devant le tribunal criminel dans le procès de l’attentat de Grand-Bassam ? Un document publié sur les réseaux sociaux apporte une réponse à la question.
Signé de Kouassi Hamien Ernest, le procureur de la République adjoint et daté du 22 novembre 2022, le document donne la liste nominative des accusés.
On y retrouve des noms qui ont été beaucoup prononcés il y a quelques années par les autorités sécuritaires et judiciaires lors des enquêtes sur l’attentat de Grand-Bassam. En premier, Kounta Dallah. Quelques semaines après le raid meurtrier de 2016, il était activement recherché, car présenté comme le suspect principal de l’attaque.
À l’époque, selon le Mali, il n’était qu’un mercenaire au service des djihadistes. Ce présumé terroriste avait été par la suite mis aux arrêts par les militaires français de Barkhane dans le nord du Mali.
Sur la liste on trouve aussi Barry Hassan. Ce dernier avait été présenté durant le procès d’août 2016 qui a conduit à la condamnation de deux militaires ivoiriens pour « violation de consignes » et « association de malfaiteurs ». Barry Hassan, chauffeur de profession, y avait comparu en tant que témoin. Seize autres noms, qui semblent tous des non nationaux, figurent également sur la liste.
Toutes ces personnes ont les mêmes chefs d’accusation. Ce sont « assassinat, tentative d’assassinat, actes de terrorisme, recel de malfaiteurs, coups et blessures volontaires par armes à feu, détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre et complicité desdits faits ».
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Dans la journée du dimanche 13 mars 2016, un groupe d’individus armés avaient débarqué sur la plage de cette ville balnéaire et avait ouvert le feu. Le lourd bilan était de 19 personnes tuées. L’attaque qui était la première du genre perpétrée en Côte d’Ivoire avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le procès qui s’ouvre ce mercredi 30 novembre va prendre fin le 22 décembre 2022, fait savoir le document.
