Le Gouverneur du District autonome de Yamoussoukro a estimé ce samedi, au cours du meeting d’hommage à son grand-oncle Félix Houphouët-Boigny qu’être héritier n’est pas un titre.
Le mot de bienvenue qu’il était chargé de prononcer aura été, un mot de recadrage. Pour Augustin Thiam, « être un héritier n’est pas un titre qu’on brandit, il faut le fructifier, l’accroître. »
« On ne s’autoproclame pas héritier légitime, c’est dire qu’il y a des héritiers illégitimes, vous portez ainsi une atteinte morale à celui dont vous vous réclamez héritier » a tenu à préciser le Gouverneur du District Autonome de Yamoussoukro, par ailleurs chef du canton Akouè.
Pour Augustin Thiam, s’adressant à tous les ivoiriens, « ayons le courage de barrer la route à la xénophobie, à la haine » et tous les maux qui ont entravé le développement de la Côte d’Ivoire, après le décès du président Houphouët-Boigny le 7 décembre 1993.
En Alassane Ouattara, Augustin Thiam dit avoir retrouvé « l’homme d’égalité » qu’était Houphouët-Boigny, « raison de mon engagement à vos côtés » a-t-il soutenu.
Pour lui, le RHDP, est à l’image de ce pays, un pays pluriel de sa composante « un pays n’zassa » et, soutiendra-t-il, « souvent le pagne n’zassa est plus beau que le pagne au ton unique ».
« Vous êtes en train d’élargir les sillons tracés par le président Houphouët-Boigny » a-t-il indiqué, assurant que « l’houphouétisme n’est pas un vain mot, c’est un comportement ».
Adam’s Régis SOUAGA, envoyé spécial à Yakro