Société

Avortement sécurisé : une campagne pour informer, protéger et briser les tabous

Mis à jour le 15 avril 2025
Publié le 15/04/2025 à 11:32 , , ,

Une campagne de sensibilisation portée par un collectif d’organisations de la société civile a été lancée pour informer le public sur l’accès sécurisé à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), tel qu’encadré par l’article 427 Nouveau du Code pénal ivoirien. »

 

Chaque femme mérite une information claire, un choix éclairé et un accès sécurisé aux soins », c’est ainsi qu’on pourrait résumer cette campagne sur l’avortement sécurisé.

Depuis ce mercredi 19 mars 2025, l’initiative a démarré. Elle porte spécifiquement sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) sécurisée.

Une campagne de sensibilisation portée par un collectif d’organisations de la société civile a été lancée pour informer le public sur l’accès sécurisé à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), tel qu’encadré par l’article 427 nouveau du Code pénal ivoirien. »

Les femmes en âge de procréer soit de 15 à 49 ans sont aussi ciblées car directement concernées par l’accès aux services de santé reproductive.

Les prestataires de santé font partie des cibles de cette campagne dans la mesure où ils sont essentiels pour l’accompagnement et la diffusion d’informations fiables.

La dernière cible est composée de créateurs de contenu et journalistes car responsables de l’information et de la sensibilisation au sein des médias et réseaux sociaux.

À ce dernier groupe, il est spécifiquement attendu des articles de presse en ligne, des brèves informatives ou encore des dossiers spéciaux et reportages.

Ces productions doivent essentiellement aider à promouvoir et comprendre l’article 427 nouveau du Code pénal (19 juin 2024).

Selon cette disposition, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est désormais autorisée mais sous certaines conditions.

L’IVG selon cet article est autorisée lorsque la vie de la femme est en danger, lorsqu’elle est enceinte à la suite d’un viol ou d’un inceste.

La pratique est aussi admise lorsque la grossesse met en péril la santé physique ou mentale de la femme.

Et que les femmes concernées doivent pouvoir accéder à une prise en charge sans risque et sans jugement.

Le second message est « le droit n’a de sens que s’il est réellement accessible ». L’objectif est de montrer qu’une loi seule ne suffit pas : encore faut-il que les structures médicales soient prêtes à l’appliquer.

Car de nombreuses femmes ignorent leurs droits ou font face à des obstacles (stigmatisation, coût, accès aux services). « S’informer, c’est se protéger » est le dernier message.

Ici, il faut comprendre que la peur et la désinformation mènent encore trop de femmes vers des pratiques clandestines dangereuses.

L’avortement sécurisé, dans le cadre légal, est un soin de santé essentiel, pas un tabou.

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