« Quel est ce monsieur dont le nom est toujours impliqué dans les écoutes téléphoniques » s’est interrogé ce week-end le président du Congrès Ivoirien pour le développement et la Paix ( CIDP), Babily Dembélé, qui lui-même était récemment interrogé par la police sur une menace qu’il ferait planer sur la stabilité des institutions avec son lot d’ex-combattants recrutés par son parti.
Devant de nombreux militants de son parti, il a condamné les velléités putschistes de l’ancien président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Le jeudi dernier lors d’un point-presse, le Procureur de la République, Adou Richard Christophe avait rendu public une bande sonore dans laquelle le député de Ferkessédougou parlait d’une prise du pouvoir par la force. Un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien patron des Forces Nouvelles.
A lire aussi: LIBRE EXPRESSION / KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI : « CE QUE LE CAS SORO GUILLAUME M’INSPIRE REELLEMENT »
Pour le président du CIDP le mis en cause aurait dû se présenter à la justice. »J’aurais été à sa place que je serais venu me constituer prisonnier. On n’a pas besoin de menacer ce pays. Quelle est cette génération de jeunes qui veut nous gouverner avec des armes ? Je dis non ! Et dire que notre pays va prendre feu », s’est-il offusqué. Et de dénoncer le manque de maturité politique de l’ancien leader des étudiants de Côte d’Ivoire.
»Politiquement Soro n’est pas sage. C’est un délinquant politique », a martelé le président du CIDP. Il a demandé à ses militants de se tenir loin de cette bataille politique qui oppose Guillaume Soro à l’Etat de Côte d’Ivoire.
Arnaud Houssou
7info.ci