Dans la journée du lundi 14 septembre 2020, des jeunes de Bangolo ont assiégé la voie internationale. Contraignant ainsi tous les voyageurs venant des régions du Tonkpi, du Bafing et du Kabadougou de passer la journée en repliant sur Logoualé, première ville du Tonkpi.
Tout semblait pourtant normal après les manifestations de la veille. Le trafic routier avait repris pour le plus grand bonheur des voyageurs. Et puis contre toute attente, les mêmes causes ont fini par produire les mêmes effets. Les manifestants ont repris la rue, piégeant de nombreux véhicules avec leurs passagers à bord.
« J’ai dormi à Logoualé où j’étais venue soutenir ma fille adoptive. Tôt le matin nous avons pris un véhicule et nous sommes rentrés à Bangolo. Tout semblait bien calme. J’ai même pris le temps de sortir et faire un tour au marché. Vers 10 heures. Les choses ont commencé à se désagréger. Les jeunes ont commencé à ériger des barricades sur la voie internationale« , raconte une source jointe au téléphone. Toujours, aux dires de notre source, les forces de l’ordre venues en nombre suffisant chargent avec des tirs de sommation et des jets de gaz lacrymogènes.
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« Les gendarmes de l’escadron qui sont venus en renfort ne se sont pas laissés faire par les manifestants. Ils les ont repoussés et le trafic routier a repris. Dans les rues de la ville de Bangolo, c’est la course-poursuite. Les rues sont désertes. Les commerces sont fermés. Tout le monde court se mettre à l’abri. La situation est confuse et critique », nous confie-t-elle.
Sur le réseau social Facebook, un jeune apeuré appelle les cadres à venir raisonner les manifestants, jeunes pour la plupart. Au moment, où nous mettons sous presse, les gendarmes continuent de pacifier la ville de Bangolo, selon notre source.
Olivier Dan correspondant
7info.ci