Dans un contexte marqué par la crise à coronavirus et d’électricité dans la première moitié de l’année 2021, l’économie ivoirienne, bien qu’ébranlée, présente des satisfactions. Selon la Banque mondiale, des secteurs ont enregistré de fortes croissances.
Tous les observateurs du monde économique saluent la résilience de l’économie ivoirienne. Les récents chiffres publiés par la Banque mondiale révèlent un bond important au niveau du PIB malgré l’influence de plusieurs facteurs. Mais cette économie forte a été portée par des secteurs bien identifiés. Ils ont été répertoriés par la Banque mondiale.
« Soutenu par une reprise progressive de l’activité après la levée des restrictions à la mobilité et une utilisation accrue des services numériques, le secteur des services a enregistré une formidable accélération généralisée au cours de l’année 2021, les activités d’hôtellerie et de restauration ayant augmenté de 100% au deuxième trimestre. L’indice du commerce de détail a progressé de 11.4% en glissement annuel en 2021. L’industrie s’est également redressée de 6.2 % par rapport à l’année précédente. L’industrie manufacturière et le pétrole ont représenté 95% de cette augmentation », peut-on lire dans le 12e rapport de la Banque mondiale.
Face au coronavirus, aux pannes d’électricité et à la sécheresse, l’économie ivoirienne a opposé une forte résilience. Mais cette situation a impacté certains secteurs, notamment l’agro-industrie et l’agriculture. Conséquence, le succès du pays en 2021 n’a pas reposé sur le dernier secteur cité.
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« Le chiffre d’affaires du secteur industriel a augmenté de 16.9% en 2021. Les performances du secteur extractif ont été tirées par les minerais métalliques et les hydrocarbures. Une panne d’équipement à la principale centrale thermique et un déficit d’eau dans les barrages hydroélectriques, provoqués par la longue sécheresse du premier semestre, ont modéré la contribution de l’énergie et de l’eau. Tandis que l’agro-industrie a ralenti de 4%. De mauvaises conditions climatiques, qui ont affecté la production de l’agriculture, alors que le secteur extractif enregistrait des performances mitigées, ont abouti à une contribution marginale du secteur primaire à la croissance », indique le document.
La Banque mondiale recommande donc aux autorités ivoiriennes de mettre l’accent sur ces secteurs d’activité, de développer davantage les infrastructures au niveau du numérique afin de permettre à la Côte d’Ivoire de garder une dynamique constante de son économie.