Le PDCI-RDA, le plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire a ouvert ce mardi 9 avril, les festivités de ses 73 ans d’existence. Au siège de cette formation politique, sis à Abidjan Cocody où a eu lieu la cérémonie, Henri Konan Bédié le président, a eu le soutien de nombreux militants. Mais aussi de plusieurs cadres de son parti. « Ne vous laisser intimider par personne, ni par rien », a-t-il exhorté.
Ahoussou Kouadio Jeannot président du Sénat, Essy Amara, Emile Constant Bombet, Thierry Tanoh et plusieurs autres hauts cadres du PDCI ont honoré ce rendez-vous anniversaire de leur parti. Avec eux, de nombreux militants de base venus de tous les horizons du pays. A eux, Henri Konan Bédié leur président a donné un seul grand mot d’ordre, celui de tenir ferme face à l’adversité et surtout face aux convulsions internes que vit dernièrement sa formation politique. « Je compte sur votre loyauté et votre fidélité pour faire échec à ceux d’entre nous, qui rament à contre-courant ces temps-ci en créant des mouvements illégaux », a exhorté le leader du parti septuagénaire.
Le PDCI-RDA vit des crises en son sein depuis son divorce d’avec le RHDP, ex-coalition qu’il formait avec le RDR et d’autres partis houphouétistes et désormais parti unifié au pouvoir en Côte d’Ivoire. A l’initiative de plusieurs de ses cadres, de nombreux mouvements et courants ont vu le jour, dont ‘’Sur les traces d’Houphouët-Boigny’’, ‘’PDCI Renaissance’’. Toute chose qui ne manque pas de jouer sur la stabilité du parti fondé par le président Houphouët-Boigny.
Pour Henri Konan Bédié, la naissance de ces mouvements qu’il estime illégaux, sont des tentatives de déstabilisation qui ne peuvent aboutir grâce à la détermination des militants de ce parti. « Toutes les tentatives de liquidation du PDCI-RDA ont échoué grâce à votre détermination. Je vous en remercie », a-t-il insisté non sans appeler à tenir ferme. « Ne vous laisser pas intimider par personne, ni par rien », a-t-il lancé.
Avant lui, Maurice Kacou Guikahué le secrétaire exécutif national de cette formation a rendu hommage à Thierry Tanoh qui selon lui, « est resté digne » même après son remerciement du gouvernement. A l’en croire, chaque militant du PDCI doit privilégier son parti et non le poste dans l’administration. « La position que vous avez aujourd’hui peut disparaître,mais le parti demeure », a conclu Maurice Kacou Guikahué.
Richard Yasseu
Source : rédaction Poleafrique.info