Le représentant-résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Samy Gaiji, a fait le point du partenariat de son institution. Il ressort de ses conclusions que pour satisfaire ses besoins en riz et en poissons, la Côte d’Ivoire s’endette à hauteur de milliards FCFA.

« Pour chaque valeur, la Côte d’Ivoire importe 80% de ses besoins. Pour chaque spéculation, ce sont environ 400 milliards FCFA de dette annuelle. L’appui de la FAO, c’est d’accompagner la Côte d’Ivoire pour être autosuffisante en productions rizicole et piscicole », a fait savoir Samy Gaiji.

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C’était à l’occasion de la célébration de la 42e Journée mondiale de l’alimentation en Côte d’Ivoire. L’événement a été présidé par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Dans un contexte actuel de crises de Covid-19, de guerre en Ukraine et de changement climatique, il convient que la Côte d’Ivoire se réveille et se focalise sur l’atteinte de sa souveraineté alimentaire, a-t-il préconisé.

De son côté, la directrice pays adjointe et cheffe de programme du PAM, Séverine Giroud, a déclaré que le PAM travaille aux côtés du gouvernement, à travers différents programmes. Et de citer le programme de cantine scolaire où le PAM appuie le gouvernement ivoirien à nourrir plus de 125 000 enfants chaque jour d’école, et l’appui des groupements de femmes dans le nord en vue de leur autonomisation.

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« L’autonomisation des femmes est un élément essentiel de la souveraineté alimentaire », a-t-elle relevé.

Pour elle, toutes ces initiatives visent à « s’assurer que chaque personne en Côte d’Ivoire ait un plat sur la table en fin de journée ».

Tristan Sahi