La rencontre annoncée entre la Commission électorale indépendante (CEI) et les partis politiques fait réagir. Le PPA-CI, la nouvelle formation de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a des attentes. Blaise Lasm, le secrétaire adjoint chargé des nouveaux majeurs de cette formation politique explique.
La CEI rencontre les partis politiques, mardi. Qu’attend la PPA-CI à cette rencontre ?
Comme c’est la CEI qui a l’initiative, nous osons croire qu’elle a pris en compte les griefs que nous avons exprimés contre cette liste électorale qui pour nous n’est pas propre. Elle n’est pas fiable, elle n’est pas cohérente et apte à garantir la stabilité du scrutin à venir. Nous sommes dans une démarche participative, de discussion. Nous osons croire que la CEI, prenant en compte nos observations, va rectifier le tir et nous offrir une liste qui soit à la hauteur et à la mesure des aspirations de cohésion sociale et à la paix en Côte d’Ivoire.
Quelle option si le nom de Laurent Gbagbo n’est pas sur la liste électorale définitive ?
Nous n’avons aucun doute sur le fait que Gbagbo Laurent, président du PPA-CI, ancien président de la République de Côte d’Ivoire sera réintégré sur cette liste ! Nous estimons que la CEI a adopté une démarche politicienne. Elle a été rappelée à l’ordre et je pense qu’elle va s’inscrire dans un style de respect des attributions qui lui sont dévolues. Dans le cas contraire, le PPA-CI va accentuer la pression. Il va se donner les moyens que confèrent les lois aux partis politiques comme mode de revendication jusqu’à ce que cela soit.
Vous irez jusqu’aux manifestations comme annoncé si le nom de votre leader n’est pas réinscrit ?
Bien entendu ! C’est une voie légale de revendication.
Réalisé au téléphone par Tristan Sahi