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Bombardements de Bouaké, les anciens ministres Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier ne seront pas poursuivis

Mis à jour le 23 mai 2019
Publié le 23/05/2019 à 3:11 , , ,

Les anciens ministres français Michèl Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier sous la présidence de Jacques Chirac ne seront pas poursuivis dans le bombardement du camp français de Bouaké de 2004, selon une information reprise par le confrère Le Monde.

A en croire le journal français, la Cour de Justice de la République (CJR) ne diligentera aucune enquête sur ces trois membres du gouvernement de Jean-Pierre Rafarin, Premier ministre français en 2004.

Michèle Alliot-Marie (ministre de la défense), Dominique de Villepin ( ministre de l’intérieur) et Michel Barnier ( ministre des affaires étrangères) étaient jusque-là accusé d’inaction après le bombardement du lycée français de Bouaké ( centre-nord de la Côte d’Ivoire) qui servait de camp des militaires français dans cette ville en 2004. Le bombardement fait par la flotte ivoirienne, avait fait 10 morts dont 9 soldats français et un civil américain. Selon l’information qui cite la commission des requêtes de la CJR, rien ne montre le rôle actif de ces trois anciens ministres dans ces événements.

La Cour de Justice de la République (CJR) est la seule instance qui a compétence de juger les actes des ministres français dans l’exercice de leur fonction. La commission des requêtes de cette juridiction avait été saisie courant janvier. Cette dernière devrait se prononcer sur l’éventualité d’ouvrir une enquête contre ces ministres. Notamment pour « recel de malfaiteurs », « entrave à la manifestation de la vérité » et « non-dénonciation de crime ». Depuis le 17 mai, cette juridiction a décidé de qu’il n’y avait pas lieu de saisir la commission d’instruction de la Cour. Selon l’information de ‘’Le Monde’’, l’inaction de ces ministres ne suffisait pas à constituer l’infraction.

Richard Yasseu

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