L’initiative est de la présidente de la Fédération des groupements et associations féminins de la Bagoué (FEGAF-BAGOUÉ). A Bondoukou le samedi 27 août, Salimata Dembélé Diarra a demandé aux femmes de mieux s’organiser pour bénéficier de l’aide de l’Etat.
Ce sont près de 300 femmes qui ont pris d’assaut la salle d’un réceptif hôtelier de « la ville aux mille mosquées ». Elles ont participé à un partage d’expériences riche en enseignements. Après avoir déroulé l’historique de la FEGAF (des Groupements et Associations Féminins de la Bagoué (FEGAF-BAGOUÉ), les animateurs ont à tour de rôle entretenu l’auditoire sur la gestion associative.
À en croire Salimata Dembélé Diarra, la présidente, l’autonomisation de la femme n’est pas seulement qu’une affaire de l’État de Côte d’Ivoire, mais de tous. D’où la création de son mouvement.
« Nous avons constaté que l’État fait beaucoup. Il nous appartient nous aussi, au niveau local, de pouvoir aider nos femmes à bénéficier de ces aides et également d’aider l’État à atteindre son objectif d’autonomisation de la femme », fait elle savoir.
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Pour sa part, Maizan Noël Yao, le directeur général du Fonds de garantie automobile, par ailleurs député de Bondoukou, a montré l’intérêt de la rencontre, qualifiée d’historique.
« Nous voulons copier l’expérience de la FEGAF qui est un instrument de développement et qui a déjà fait ses preuves en Côte d’Ivoire », a-t-il confié.
Notons que la cérémonie a enregistré la présence des autorités administratives, notamment, le représentant du préfet de région Bouadou Blaise Angbonon et des conseillers municipaux.