Contacté par 7info, le sous-préfet de Bongouanou, ville située à l’est du pays, a indiqué que « tout est rentré dans l’ordre.
« Nous avons eu une séance de sensibilisation, nous avons rencontré les communautés, les leaders et les guides religieux. Nous nous sommes rendus dans le quartier Agni, les Malinkés ont demandé pardon. Les Agnis ont aussi demandé pardon aux Malinkés. Les deux groupes ont accepté le pardon. Chacun a pris l’engagement d’œuvrer pour la paix », a expliqué l’une des autorités de la ville de Bongouanou.
Il a par ailleurs ajouté que pour marquer le coup, les populations de Bongouanou ont procédé à une opération de nettoyage des différents quartiers, « tout est rentré dans l’ordre », a-t-il dit.
Le samedi 17 octobre 2020, la situation était tendue à Bongouanou, ville du candidat de l’opposition Affi N’guessan. Les autorités avaient annoncé plusieurs blessés dans les deux camps (Malinkés et Agnis). La maison du candidat Affi N’guessan a même été incendiée.
Depuis le lancement de la campagne électorale le jeudi 15 octobre 2020, les membres de l’opposition ont appelé à un « boycott actif ». Des villes vivent par ailleurs au rythme de la désobéissance civile lancée depuis le 20 septembre.
Le chef de l’État ivoirien et candidat à la présidentielle a rassuré les Ivoiriens de la tenue effective des échéances électorales.
Sandra Kohet