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Bonne gouvernance – 1 an de prison, 1 million F  d’amende pour le douanier racketteur

Mis à jour le 1 février 2019
Publié le 03/04/2017 à 12:41

L’Unité de lutte contre le racket a frappé vite et fort à Daloa en épinglant un agent des douanes, auteur d’un racket à fort taux.

Deux agents des Douanes ivoiriennes en poste dans la ville de Daloa (centre ouest de la Côte d’Ivoire) viennent d’écoper chacun d’un an de prison pour racket et au paiement de 1 million de F  d’amende, a appris ce lundi 03 avril 2017, Politikafrique.info.

L’un d’entre eux est le sergent-chef des Douanes, Doumbia Adama et un autre agent dont le nom n’a pas été révélé. Selon des sources proches de cette régie financière, il leur est reproché un délit d’extorsion de fonds d’un montant de 500 000 FCFA. Les faits se sont déroulés entre deux corridors de sécurité (ou de racket c’est selon) vers Vavoua. Les faits quant à eux, à la semaine dernière et le jugement a été rendu le vendredi 17 mars dernier. Ces agents véreux aux dires de la source, au cours d’un contrôle de routine de véhicules à un corridor, ont interpellé un camion. Le contrôle a vite tourné au paiement de 500.000 FCFA par le chauffeur dont l’identité n’est pas révélée. Manque de pot, le camion est sifflé à un autre corridor. C’est là que surgissent les agents de l’unité de lutte contre le racket qui exigent des explications sur la présence du chauffeur à ce poste. Des informations recueillies, il ressort que le chauffeur soutenait ne plus pouvoir payer de l’argent car il avait déjà libéré 500.000 FCFA à deux agents de la douane. Une rapide enquête permet de mettre le grappin sur l’agent Doumbia Adama. Celui-ci n’avait pas voulu selon notre source se rendre à la convocation de l’ULCR avant que son chef d’unité ne l’en dissuade et l’accompagne. Une fois arrivé, il a été entendu sur PV et mis aux arrêts et déféré. Son jugement rapide témoigne de la volonté de l’ULRC de frapper fort pour dissuader les agents véreux qui rechignent à changer sur la route de l’émergence.

Il va falloir tout de même aller plus loin car, à l’entrée de Korhogo, au lycée Houphouët-Boigny, au grand carrefour de Kanawolo, aux corridors Sud et Nord de Bouaké, au corridor de sécurité de Diabo-Sokoura et Bouandougou, à celui de Mankono et Séguéla sans oublier Man, il est plus question d’extorsion de fonds aux chauffeurs plutôt que de sécurité. Les agents de l’unité gagneraient à être plus sur les routes, en optant pour la discrétion, dans des véhicules de transport que dans leurs véhicules 4*4, signalés aux agents dès qu’ils sortant d’Abidjan.

Il faudrait également régler le problème du racket des mairies dont des agents s’érigent en contrôleurs sur des axes routiers avec des herses. Il est bien temps que quelque chose change dans ce pays!Richard Yasseu
Source : rédaction Politikafrique.info   

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