Gnamien Konan, ancien président de l’UPCI a annoncé le samedi 28 avril 2018 à Abidjan, la naissance de « La Nouvelle Côte d’Ivoire », son nouveau parti politique. Il veut promouvoir la bonne gouvernance.
Il ne cesse de défrayer la chronique avec ses sorties fracassantes. Gnamien Konan, le chantre de la »méritocratie » a annoncé le samedi 28 avril 2018 à Abidjan, la création de son nouveau parti politique dénommé « La Nouvelle Côte d’Ivoire ». Critiquant la gabegie, il a listé six restrictions aux chefs d’Etat africain. « Tout chef d’Etat africain doit supprimer le fonds de souveraineté dans son pays », pense le candidat malheureux à la présidentielle de 2010. Il estime également que le chef d’Etat doit « déclarer son patrimoine, celui de ses ayants droit et le rendre public ».
L’autre proposition de bonne gouvernance faite par l’ex-ministre en charges des logements sociaux au sujet du dirigeant est de « Rapatrier la totalité de son patrimoine et celui de ses ayants droit (argent, actions, bijoux, maison, véhicules etc.) détenu à l’étranger ».
Le leader de La Nouvelle Côte d’Ivoire entend en quatrième point « faire adopter une loi sur la procédure de gré à gré dans la passation des marchés publics ». Il souhaite voir le chef d’Etat « s’interdire de percevoir des commissions, des rétro-commissions et toutes autres formes de rétributions en dehors de son salaire ».
Gnamien Konan ne veut pas non plus que le président de la République détienne pour lui-même et pour ses ayants droit, un compte bancaire à l’étranger.
Si ces vœux semblent de bon aloi, Gnamien Konan devra faire face à ses détracteurs qui le considèrent le plus comme « un revanchard » après son éviction du gouvernement.
Nesmon De Laure
Source: Pôleafrique.info