Société

Bouaké, 3 tonnes de produits périmés saisies

Mis à jour le 25 juin 2023
Publié le 25/06/2023 à 10:30 , , ,

La direction régionale du commerce de la région de Gbêkè a fait une saisie de produits périmés. Il s’agit de plusieurs tonnes de produits. 

Ces de plus de trois tonnes de produits périmés constituent un danger pour la consommation, a fait savoir Fadiga Mamadou, le directeur régional du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME. Mais heureusement, elles ne vont pas nuire à la vie des populations. Ces produits ont été retirés du circuit de commerce.

C’est au cours des contrôles opérés sur les marchés de la région de Gbêkê par les services du ministère du Commerce que ces produits ont été saisis. Ils sont le fruit de cinq mois de contrôle. La valeur marchande de la saisie, est estimée à environ cinq millions FCFA, a révélé le représentant local du ministère du Commerce, le mercredi 21 juin 2023.

« De façon générale, ces produits périmés sont des denrées alimentaires, notamment, des produits laitiers, des boîtes de tomates concentrées, de la confiserie (bonbons), des boissons gazeuses (sucreries), de la bière ainsi que des cubes d’assaisonnement qui proviennent en grande partie des pays de l’hinterland », a confirmé, Fadiga Mamadou.

A LIRE AUSSI : Bouaké, un présumé gang de braqueurs démantelé

Il a profité de l’occasion pour appeler les consommateurs à la vigilance afin de ne pas acheter ces produits périmés qui peuvent nuire à leur santé dans la mesure où leur consommation régulière peut provoquer des pathologies chez l’homme.

Le directeur régional du commerce, de l’industrie et des PME a également mis en garde les vendeuses des marchés qui procèdent à la vente de ces produits périmés sur les risques auxquels elles s’exposent en s’adonnant à cette pratique qui est réprimée par la loi.

« L’art. 8 de la loi n°2016-410 du 15 juin 2016 relative à la répression des fraudes indique qu’il est formellement interdit de détenir en vue de la vente des produits périmés, des produits prohibés, des produits falsifiés, des produits corrompus, des produits toxiques. C’est une infraction qui est punie et l’amende transactionnelle prévue oscille de 100 000 FCFA à 50 millions FCFA et de 15 jours à six mois d’emprisonnement ferme. Et ces peines peuvent être corsées s’il est établi que ces produits périmés ont été nocifs à la santé de l’homme », a-t-il prévenu.

Oscar de Ouellé, correspondant régional

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE